« J’ai travaillé dans les domaines de l’animation de groupes d’agriculteurs et de l’accompagnement de jeunes en projet d’installation », indique la jeune agricultrice, « pendant 3 ans, pour une collectivité, sur le volet alimentation (approvisionnement en produits locaux) ; puis à la CIAP* de Loire-Atlantique, dans l’accompagnement de porteurs de projets ». Après quelques années dans le conseil, « j’ai eu envie de passer de l’autre côté », résume-t-elle. D’autant plus que son conjoint avait le même souhait : s’installer en grandes cultures biologiques. « J’ai validé un BPREA en polyculture-élevage au CFPPA du Rheu en 2023, pendant que Louis, mon compagnon, s’installait sur une ferme de 57 hectares à Plumergat ».  45 000 € pour le fournil L’ancienne ferme laitière, désormais majoritairement dédiée aux cultures, produit du blé, du seigle, de l’épeautre, de la féverole, des légumineuses (essais de lentilles) et du sarrasin. « L’objectif est de vendre la totalité de la production sous la forme de farines, de pâtes alimentaires et, dès l’été prochain, de pain. Avec un autre agriculteur, mon compagnon a repris la société Épi Breizh pour y parvenir ». Le pain sera produit sur place, dans un fournil aménagé dans l’ancienne étable. « L’investissement est de 45 000 €. L’objectif est de livrer, à terme, entre 150 et 180 kg de pain par semaine ». Un local de vente sera aménagé dans l’ancienne laiterie. La boulangère proposera aussi ses produits sur deux marchés locaux (un à l’année et l’autre seulement en période estivale). Quelques points de vente (magasins) complèteront le réseau.  Livrer entre 150 et 180 kg de pain par semaine Une formation pratique à l’Atelier paysan L’ancienne animatrice ne veut pas se cantonner à faire le pain, à raison de deux fournées par semaine, et à le vendre. « J’ai un véritable attrait pour les cultures. Je veux être agricultrice ». Pour cela, elle a suivi une formation à l’Atelier paysan…

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