Le créneau de semis idéal pour l’orge de printemps se situe dans une fourchette de dates de semis d’environ un mois. En Bretagne cette période est comprise entre le 15 février et le 20 mars. Il reste donc encore quelques jours pour semer dans cette période, mais la pluie persistante ne permet pas toujours le ressuyage des parcelles.
Et si on sème après cette date ?
Un semis tardif début avril au lieu de fin février/ début mars engendre un recul de la date d’épiaison d’environ 10 jours et un raccourcissement du cycle d’environ 20 jours. Le risque d’échaudage des grains au cours de la phase de remplissage est donc accru, ; il peut en résulter une perte de rendement. Une pénalisation de la capacité de tallage de l’orge est également à craindre ce qui peut aboutir à une diminution du nombre d’épis potentiels/m². Cette composante de rendement ayant une corrélation forte avec le rendement final, il est préconisé d’augmenter les densités de semis de 1 % par jour de retard après le 15 mars pour pallier cet inconvénient.
La date de semis est conditionnée par la date de ressuyage des sols et la possibilité d’exécuter une préparation superficielle en un minimum de passages. À la suite de cet hiver humide, il est souvent bénéfique d’attendre un ressuyage correct du sol plutôt que de vouloir semer à tout prix. L’ordre des parcelles à semer doit être déterminé en fonction de ce critère. Une orge mal implantée sera beaucoup plus sensible aux accidents climatiques à venir. Le cumul printanier de pluies entre le semis et l’épiaison est un facteur déterminant pour l’atteinte du potentiel de rendement de l’orge de printemps. À l’heure actuelle, il est trop tôt pour se positionner en tendance sur les conditions climatiques à venir.
Si les semis ne peuvent pas s’effectuer d’ici début avril, il serait raisonnable de privilégier l’implantation d’une autre culture.
Arvalis
Motreff pierre
Bonjour, cette photo elle n’est pas récente.. mais elle me rappelle des bons souvenirs !
Démonstrations du semoir Horsch à l’ETA Duval de Plounerin!