La présence de la race à la robe tachetée et aux yeux cerclés de noir ne date pas d’hier sur la ferme familiale de Judith Godebert, à Plourin. Déjà au début des années 60, « mon grand-père avait fait venir 5 vaches de Normandie. Puis, grâce à de nouvelles souches de chez Jacques Marchand, éleveur des Deux-Sèvres, le troupeau s’est agrandi », explique l’agricultrice aujourd’hui associée en Gaec avec son oncle. La ferme compte 60 femelles 100 % normandes, « ce sont des animaux faciles à vivre, adaptés au pâturage ». Sur les 45 ha de l’exploitation, 44 ha sont accessibles. Les ¾ de la surface sont en herbe, le reste sert à cultiver du maïs. L’année pour s’y remettre « Petite, je présentais des vaches aux concours », se souvient l’éleveuse. La famille a de nombreuse fois participé et brillé à différents concours, puis les travaux de construction du bâtiment neuf dans les années 2000 ont mis entre parenthèses ces participations. L’envie de reprendre les compétitions se fait sentir en 2008 et 2009, lors du Space. Avec la venue du festival Agri Deiz à la fin du mois, « c’est l’année pour essayer, c’est juste à côté ! » Des vaches qui repartent en lait Courant mars, 3 vaches ont été inscrites pour participer au challenge qui cette année est interdépartemental. Pour représenter l’élevage, Judith Godebert peut compter sur la primipare Sterenn (Licorice x Lorgan), Reineberte (Jasmin x Derable) pour représenter les 2e lactations. Dans la catégorie des 3e lactations, Priñsez Du (Fuseos Isy x Rococo) complète les espoirs. « Ce sont des filles de taureaux confirmés ». Les vêlages ont lieu toute l’année au Gaec, « mais nous évitons les gros pics en décembre pour avoir moins de veaux au moment des fêtes et en mai, période des semis de maïs ». Garder la passion La ferme a comme dans beaucoup d’élevages connu un début de saison…
La Normande, une race qui se transmet
Judith Godebert s’apprête à participer au concours bovin d’Agri Deiz. Le troupeau de cette ferme familiale est en race normande depuis plusieurs générations.