Gaec Menier, à Lamballe-Armor (22) Créé en avril 2013, en fusionnant deux exploitations, le Gaec Menier rassemblait à l’origine Cyril et Fabrice Menier et leurs parents Josiane et Gérard. Jusqu’à l’inauguration en mars 2017 de la nouvelle stabulation, les associés menaient deux sites laitiers en parallèle : « C’est-à-dire deux troupeaux, deux salles de traite, deux aires paillées… », résume Fabrice. Dans ces circonstances, dès le départ, une réflexion sur un projet bâtiment permettant de rationaliser l’organisation du travail et les performances des animaux a été entamée. « Fallait-il rénover un site existant pour rassembler toutes les vaches ? Ou mettre le paquet en ayant confiance en l’avenir de la production laitière ? » La perspective du départ en retraite des parents posait une vraie question sur la main-d’œuvre disponible à terme. L’idée de l’automatisation est venue naturellement. « Mais à l’époque, nous avions un quota d’un million de litres de lait. Trop pour un robot, pas assez pour deux », reprend Cyril. Puis 2015 est arrivée. « Avec l’arrêt des quotas, c’était un peu l’ouverture des vannes du côté des laiteries. Nous avons alors pris 450 000 L de lait B pour atteindre une référence permettant de dimensionner notre projet pour deux automates. » Après des visites d’élevage pour voir fonctionner des installations (grandes salles de traite, rotos), la traite robotisée s’est imposée dans l’optique de « faire le travail seul » le week-end. « La carrière écourtée de notre mère opérée des épaules à un an de la retraite a aussi pesé. Pour la suite, nous voulions nous préserver en évitant de traire plus de 120 vaches deux fois par jour, toute l’année… »      Tout le confort qu’on offre aux vaches, elles le rendent en lait ensuite Un bâtiment double-chapelle intégré dans le paysage Bien accompagnés par Isabelle Goré-Chapelle, conseillère bâtiment à la Chambre d’agriculture, les quatre associés ont tous participé à l’élaboration du projet. « En…

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