Les hors cadres dressent un tableau positif

Quatre agriculteurs ont témoigné de leur parcours d’installation lors de l’assemblée générale de Rés’Agri Châteaulin. Leur point commun : ils ne sont pas issus du milieu agricole.

19183.hr - Illustration Les hors cadres dressent un tableau positif
Les témoins de la soirée, ici en compagnie des co-présidents de Rés’Agri Châteaulin, Thierry Boulic et Yoann Pavec

Anthony Taoc, éleveur de volailles de Dineault, pose les bases chiffrées de l’assemblée générale de Res’Agri Châteaulin, consacrée cette année aux installations hors liens familiaux. « La Communauté de communes de Châteaulin (17 communes) compte 400 exploitations agricoles et 500 chefs d’exploitation, la moitié est âgée de 56 ans. Sur 3 départs, il y a 1 installation, la moitié des nouveaux installés est non-issue du milieu agricole (Nima). Nos établissements scolaires font le plein de jeunes, 1/3 seulement des élèves de ces lycées sont filles ou fils d’agriculteur ».  Combler des trous dans la raquette Les futures installations verront donc de plus en plus de porteurs de projets avec un profil différent de celui connu les années passées. C’est le cas d’Étienne Le Roux, producteur de lait à Cast, qui se prédestinait à une carrière en lien avec le sport, car diplômé d’une licence Staps. « Puis j’ai rencontré ma compagne, dont les parents sont agriculteurs. Comme je n’aime pas m’ennuyer le dimanche, j’allais aider à la ferme. Ce fut un coup de foudre pour ce cadre de vie ». Le jeune homme a consulté le Répertoire départ installation pour trouver l’exploitation qui corresponde à son projet, c’est-à-dire « une ferme à 1 UTH. J’ai trouvé une structure de 45 vaches avec la possibilité de monter à 60 animaux, avec des terres accessibles ». Si le Finistérien a un bon bagage scolaire sportif, il a un trou dans sa raquette car il n’a pas de diplôme de niveau 4, sésame nécessaire pour s’installer. Un BPREA en apprentissage sur 2 ans vient combler cette lacune, « car il me manquait tout ». À l’époque formatrice sur l’antenne de Saint-Ségal, Rose-Marie Derrien se souvient « d’un élève arrivé dans un groupe qui avait de grandes capacités techniques. Étienne est arrivé avec un regard neuf qui ouvrait à la discussion. Ce fut…

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