« Plus on met de vaches dans un bâtiment, plus on a de risques d’animaux en chaleur et d’accidents », démarre Bernard Crespel, producteur de lait installé à Médréac (35) qui a vu sa référence laitière passer de 230 000 L à 700 000 L au fil des années tout en conservant son troupeau sous le même toit. Justement, depuis quelque temps, ses vaches glissent dans les couloirs d’exercice. « Après une bonne chute, toutes ne se retapent pas. Certaines ont dû être réformées », regrette-t-il. À ses côtés, Luc Papeta, de la société Tounet, appelé à la rescousse, sourit : « Pour 80 % des gens qui nous contactent, le déclencheur est d’avoir perdu des vaches écasillées. » EARL du Clos Huré, à Médréac (35)  Le spécialiste est déjà intervenu ici il y a près de 20 ans. À l’époque, il démarrait sa prestation de décapage thermique en élevage et avait traité l’arrière des logettes qui était glissant pour les animaux. « En règle générale, le décapage thermique ne fonctionne pas sur les bétons neufs. Il faut patienter trois ans avant de les traiter », rappelle-t-il au passage.  Décapage d’aire d’exercice, de couloirs ou de parc d’attente Avant le chantier, la surface doit avoir été rabotée, passée au nettoyeur haute pression puis au souffleur pour chasser l’eau. « Car moins il y a d’eau présente, moins nous consommons de gaz », précise Antoine Papeta, salarié en attendant de reprendre l’entreprise familiale. Pour alimenter leurs matériels, les opérateurs utilisent du propylène liquide et de l’oxygène. Antoine conduit le « tracteur de décapage » dont la rampe d’1,2 m compte près de 30 chalumeaux. Luc intervient avec la « machine manuelle » d’une largeur de 60 cm : « Elle est pratique pour les petits espaces comme les couloirs, les quais de salle de traite ou les parcs d’attente par exemple. Là où une vache passe, elle passe. » Action désinfectante de la chaleur « La partie…

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