Travailler en production porcine

Les CRP de Bretagne et des Pays de Loire ont présenté la filière porcine à des étudiants agricoles en s’appuyant sur le témoignage d’une éleveuse et d’un salarié pour les inciter à rejoindre cette filière en recherche de main-d’œuvre et de candidats à l’installation.

19561.hr - Illustration Travailler en production porcine

« La France est le 3e pays producteur en Europe. Notre pays compte 10 000 éleveurs pour 14 000 sites d’élevage, 33 groupements et une production annuelle de 21 millions de porcs charcutiers », retrace Anne-Lise Hallepee, responsable qualité d’Uniporc, dans un amphithéâtre plein d’étudiants agricoles du Grand Ouest vendredi 22 mars à l’Agricampus de Laval. « La filière porcine a besoin d’éleveurs qui s’installent pour assurer le renouvellement des générations, de salariés pour travailler en élevage et dans les entreprises partenaires de nos exploitations », insisteCarole Joliff, présidente du CRP Bretagne.   Témoignage d’éleveur Gaëlle Taniou installée avec son frère sur l’exploitation familiale située à Pornic est venue raconter son parcours : « Après un bac scientifique, j’ai passé un BTS PA. J’ai toujours donné un coup de main à mes parents sur l’exploitation mais je ne souhaitais pas m’installer, je voulais m’orienter sur un emploi de technicienne porc. Finalement, j’ai été conseillère en élevage bovin pendant 15 ans. En 2015, mon frère s’est installé en créant un atelier apicole avec 200 ruches. Avec mes parents qui approchaient de l’âge de la retraite il ne se voyait pas gérer seul l’exploitation. C’est à ce moment-là que j’ai eu le déclic. »  Elle passe alors un CS porc et va en stage sur la ferme familiale pour valider son choix d’installation. Elle s’installe officiellement en 2018. L’élevage est aujourd’hui de 120 truies naisseur-engraisseur sur 90 ha de SAU et 650 ruches avec vente du miel en direct. Pendant 2 ans, l’éleveuse a étudié les points forts et les points faibles de l’exploitation avant de réorganiser l’élevage.  « Je voulais faire mieux mais pas plus. Nous avons modernisé l’élevage, avons construit un bon sas sanitaire avec : bureau extérieur, bureau intérieur, douches, vestiaires, local de réception/stockage avec un sas de fumigation… Nous avons construit un engraissement de 120 places et une nouvelle maternité bien-être. L’élevage a…

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