Les élevages enquêtés sont en filière alternative depuis 18 mois au moins. Le panel comprend 80 élevages naisseurs-engraisseurs, avec un minimum de trente truies, 12 élevages naisseurs et 20 élevages post-sevreurs-engraisseurs. Un questionnaire sur la conduite et des analyses sur des échantillons fécaux ont été réalisés. Des sérologies ont également permis de faire une recherche d’anticorps dirigés contre Ascaris suum et Toxoplasma gondii (risque pour la santé humaine). Coccidies dans une majorité d’élevages « Des oocystes de coccidies ont été observés dans les fécès dans 84 % des élevages », indique Maxime Delsart, de l’Anses, intervenant aux JRP. « Les strongles sont également présents dans la majorité des élevages (55 %) ». Trichuris suis et Ascaris sont présents à respectivement 32 % et 16 % (coprologies). Les résultats des sérologies révèlent des taux de 80 % et 56 % respectivement pour Ascaris et Toxoplasma. « Il n’y a pas de relation entre les taux d’infestation par trichuris et ascaris sur les truies et les porcelets d’une dizaine de semaines ». La transmission mère porcelet n’est donc pas établie. « La seule gestion du parasitisme chez les mères n’est pas suffisante en élevage alternatif ». Vermifuges L’hygiène et notamment la décontamination des installations sont des facteurs associés à un faible niveau de parasitisme. L’entretien médiocre des bâtiments (contacts avec des nuisibles), les élevages de petite taille et la saison estivale sont des paramètres associés à des niveaux de parasitisme élevés. « L’utilisation de vermifuges multiples sur les porcs en croissance est associée à une faible excrétion de Trichuris suis mais à des niveaux élevés de séroprévalence pour Ascaris ». L’enquête montre que des marges d’amélioration existent concernant l’hygiène et l’utilisation appropriée de traitements antiparasitaires….

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