Au cœur de la ceinture dorée du pays léonard, Pierre Milin et David Roué élèvent 100 Prim’Holstein. Sur les 120 ha de SAU sont cultivés du maïs, des prairies de fauche et des légumes. Depuis plusieurs années, le bâtiment des vaches évolue et s’équipe petit à petit. Les associés investissent notamment dans un robot repousse-fourrage, un robot racleur ou encore un système de ventilation. De plus, en 2023, deux robots viennent remplacer la salle de traite. « J’ai dans l’idée d’avoir un bâtiment connecté », explique Pierre Milin. « Maintenant, je n’ai plus besoin d’atteler le rabot ou la lame plusieurs fois par jour pour racler l’aire d’exercice ou repousser le fourrage ». Grâce à l’automatisation et la robotisation des tâches, les associés ont pour objectif de produire 1 500 000 litres de lait avec environ 115 vaches et 1 UTH. « Nous espérons atteindre cet objectif d’ici 2 ans, quand le système sera en croisière ». Je vois beaucoup plus de choses maintenant Une nouvelle organisation Les robots de traite ont changé l’organisation du Gaec. Désormais, Pierre Milin est à temps plein sur l’élevage. L’agriculteur ne participe plus que très ponctuellement aux travaux des champs. « Je vois beaucoup plus de choses maintenant », raconte l’associé, qui estime avec progressé techniquement depuis la mise en place des automates. « Je suis tout le temps auprès de mes animaux ». En outre, certaines données sont maintenant disponibles « en avance », comme les taux des cellules dans le lait. La progestérone est également régulièrement suivie pour optimiser les inséminations. « Tous les matins, en prenant mon café, je jette un œil sur l’ordinateur pour vérifier la production et l’état des vaches ». Les génisses sont quant à elles équipées de colliers pour détecter les chaleurs. « Toutes ces informations permettent de piloter l’élevage de façon beaucoup plus fine ». Une ferme pilote Le Gaec de Guil fait partie d’un…

---