« Le drone est une paire de jumelles surpuissantes qui offre aussi une vue du ciel, pouvant passer au-dessus des obstacles. En élevage, il permet d’observer les animaux et les cultures situés à plusieurs centaines de mètres de soi, de regarder au-dessus des arbres. Il peut générer un gain de temps ou permettre de surveiller plus souvent le troupeau », cadre Adrien Lebreton, chef de projet numérique et élevage à l’Idele. Pour répondre aux questions que se posent les éleveurs quant à l’utilisation de drones et pour mesurer leur utilité, l’Idele en a testé dans le cadre du projet Icaerus, sur deux stations expérimentales : à Ferm’Inov (Jalogny, Saône-et-Loire) en bovin viande, sur des paysages de prairies, et à la ferme de Carmejane (Alpes-de-Haute-Provence) en ovin viande, sur des paysages de prairies, de parcours et d’estives. Près de 10 % des éleveurs de bovins équipés de drones Un jour avec le drone, un jour à pied et en pick-up À Ferm’Inov, le drone a été testé sur un grand îlot fourrager d’une soixantaine d’hectares, pour mesurer son utilité lors des tournées journalières. « Dans le cadre du projet Icaerus, nous utilisons le drone tous les deux jours et comparons avec un tour classique à pied et en pick-up. Avec le drone, nous restons à l’entrée de la plate-forme fourragère et observons à distance pour obtenir des informations sur le nombre d’animaux, l’état de santé, la pousse de l’herbe, l’accès à l’eau ou l’état des clôtures », témoigne Victorine Perrin-Meyer, salarié sur la ferme expérimentale. « Nous utilisons le drone d’avril à fin octobre. » « Cela ne remplace pas la vision réelle d’un éleveur mais il peut faire gagner du temps, notamment en période de travaux des champs. » Sur sa tournée quotidienne de visite, Victorine Perrin-Meyer économise 30 minutes avec le drone. Par ailleurs, l’outil est équipé d’une…

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