Économie Les animaux, sur le littoral morbihannais, se font de plus en plus discrets. Les avantages économiques et agronomiques du système de polyculture-élevage sont fragilisés. Le territoire situé entre la Laïta et la Ria d’Étel, au sud de la RN 165, a été retenu, avec 3 autres secteurs géographiques nationaux (Beauce, Ardennes, Hautes-Pyrénées) afin d’étudier les pistes pouvant répondre à cette évolution de l’agriculture. Groupes WhatsApp entre élus et agriculteurs L’objectif du projet, qui s’étalera sur 3 ans, est de découvrir les interactions déjà existantes sur le territoire, de les pérenniser et d’accompagner de nouvelles complémentarités. Dans un premier temps, les agriculteurs des 160 fermes du territoire de Lorient seront enquêtés individuellement. La vision d’élus locaux et de responsables d’entreprises agro-alimentaires sur les enjeux seront également recueillis. « Les agriculteurs sont prêts à répondre à des attentes sociétales mais espèrent aussi qu’on réponde aux leurs », indiquait Antoine Cadet, en charge du projet à la Chambre d’agriculture, à l’issue de deux réunions avec des agriculteurs du secteur. « Pour cela, des propositions ont été faites, par ces professionnels, comme mettre en place des groupes WhatsApp entre les élus et les agriculteurs d’une commune pour faciliter les échanges directs et recréer un lien de confiance entre le monde politique et agricole ». Sensibiliser le grand public à la biodiversité liée à l’élevage leur semble également nécessaire, en proposant plus de visites de fermes, en mettant en avant le travail réalisé avec les apiculteurs, en créant des sentiers pédagogiques entre fermes… Au-delà des échanges paille/fumier qui se font déjà entre céréaliers et éleveurs, une mise en commun des effluents d’élevage et de résidus de culture dans une station de compostage a été évoquée afin de valoriser au mieux toute la matière organique disponible sur le territoire. « Le besoin de recréer du lien entre les agriculteurs et…
Maintenir l’élevage en zone littorale
Départs en retraite, pression foncière, milieu séchant, l’avenir de l’agriculture près des côtes est incertain. Des études débutent pour faciliter les complémentarités entre cultures et élevage.