« La situation n’est plus tenable au regard des dégâts causés par le grand gibier sur les exploitations bretilliennes », alertent les agriculteurs de la FDSEA et des JA 35. « En 2023, plus de 300 ha ont été détruits et les indemnisations ont coûté 400 000 €. Deux chiffres largement sous-estimés, nombre d’agriculteurs ne faisant pas de déclarations de dégâts. »
Alors que la période des semis de printemps arrive, « des mesures drastiques doivent être mises en place pour protéger nos cultures. » Malgré l’explosion des populations de sangliers, « les dernières réunions réunissant les agriculteurs, l’administration et les chasseurs n’ont pas proposé de solution. Sans minimiser les efforts faits par les chasseurs, il faut aller plus vite, plus fort. »
Les syndicats proposent des mesures nouvelles : autorisation de tir à la chevrotine, du tir de nuit, de prélèvements par les lieutenants de louveterie ; tir de sanglier sur les points d’appâtage et agrainage dissuasif ; piégeage ; stérilisation ; clôtures fixes autour des massifs forestiers ou des parcelles agricoles régulièrement touchées. « Cet investissement permettra de limiter les indemnisations. »