Redonner de l’attractivité au métier

En consultant des agriculteurs lors d’une soirée d’échanges à Mespaul, la députée Sandrine Le Feur a souhaité alimenter le futur texte de loi d’Orientation agricole.

19908.hr - Illustration Redonner de l’attractivité au métier
Sandrine Le Feur a présenté le projet de loi à des agriculteurs. | © 19908.hr

Le texte de loi d’Orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture passera successivement en commissions (du développement durable et affaires économiques) les 29 et 30 avril. Avant cette échéance, la députée finistérienne Sandrine Le Feur a convié des agriculteurs à donner leur sentiment sur cette future loi et à formuler des propositions, à Mespaul. Le projet de loi est destiné entre autres à répondre au « manque d’attractivité du métier et au manque de connaissance des citoyens sur les sujets agricoles. Notre objectif est de maintenir le nombre d’agriculteurs à au moins 400 000 », introduit la parlementaire. Elle est revenue plus particulièrement sur les titres II et III de la loi, à savoir « Former et innover » et « Installation / transmission ». Parmi les mesures qui constituent le texte de loi, celle de la création d’un « bachelor agro » afin que les futurs agriculteurs soient « plus autonomes dans leurs choix et dans la gestion de leur entreprise ». Un agriculteur estime qu’il faut « donner aux jeunes l’envie d’entreprendre. On ne parle pas de revenu dans le texte de loi. Or, si des candidats à l’installation décrochent le bachelor, ils auront de la valeur, ils demanderont un bon revenu en face ». Que chaque élève ait un lien avec le milieu agricole Au sujet de l’attractivité des métiers, Odile Caroff, élue référente formation à la Chambre d’agriculture, rappelle que « nous travaillons sur l’attractivité, en faisant en sorte qu’aucun jeune ne sorte de classe de 3e sans avoir eu un lien, de près ou de loin, avec le milieu agricole ». La députée de la 4e circonscription fait remarquer que « l’article 8 propose, avec France Service Agriculture, de tout regrouper dans une même entité. Les installations comme les transmissions y seraient recensées. 5 ans avant son départ, le cédant pourrait s’y inscrire ». Une idée déjà reprise dans l’actuel…

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