Environnement L’Agence de l’eau considère que l’état des masses d’eau est bon sur le tiers du territoire nord-ouest, moyenne sur les 2/3 au sud-est et critique sur la pointe nord-est. Les rivières du Runio, de la Belle-Chère et de l’Ével Amont sont au-dessus de la limite critique de 50 mg/litre, quasiment tous les ans ces quatre dernières années. Le Lotavy, le Douric et le Niel, au nord-est du territoire, sont à peine en dessous. Les autres cours d’eau ont des taux de nitrates s’échelonnant de 20 à 40 mg/L, avec une tendance à la baisse sur une vingtaine d’années (sur l’ensemble du territoire). « À l’exutoire de l’Ével, le taux est passé de 60 mg/L en 2008, à 40 mg/L actuellement », précise Caroline Sourisseau, chargée de mission environnement à Blavet Terres et eaux. Les taux de phosphore sont également jugés trop élevés sur la Belle-Chère, le Runio et le Tarun. « Le milieu réagit vite (à la hausse ou à la baisse) en fonction de la pluviométrie (orages…) et de l’érosion. En moyenne, sur l’Ével, la présence de phosphore dépend à 80 % de l’érosion des terres et à 20 % de l’assainissement et des industries ». Sur le Tarun, ces proportions sont proches de 50 %-50 %. Trop de molécules d’herbicides La concentration en résidus de pesticides dépasse largement les objectifs du Sage Blavet, sur l’ensemble des cours d’eau du territoire. Les analyses ont été réalisées de 2020 à 2023. L’évolution est difficile à quantifier car de nombreuses molécules sont recherchées actuellement (moins auparavant). Sept prélèvements ont été réalisés sur l’Ével l’an dernier. 530 molécules ont été recherchées ; 12 à 20 molécules ont été quantifiées pour chaque prélèvement (herbicides essentiellement) ; 2 à 5 dépassent la norme admise. Sur le Tarun, 10 à 17 molécules ont été quantifiées pour chaque prélèvement et 3 à 6 dépassent la concentration limite. Certaines sont…

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