Dossier technique

66 ha de méteil ensilé, «un atout pour l’exploitation»

Le méteil ensilé permet à Patrice et Laëtitia Piel de réduire les achats de concentrés sur leur exploitation comptant 140 vaches laitières, tout en maintenant une production élevée, autour de 34 - 35 kg/VL cet hiver.

20129.hr - Illustration 66 ha de méteil ensilé, «un atout pour l’exploitation»
L’andaineur à tapis permet de préserver la qualité du méteil et de ne pas ramener de terre dans le fourrage. | © 20129.hr

Depuis quelques années, Patrice et Laëtitia Piel, éleveurs à Val-d’Izé, cultivent de grosses surfaces de méteil sur leur exploitation qui s’appuie aujourd’hui sur une SAU de 150 ha. Cette année, 66 ha de méteil ont été récoltés sur l’exploitation. « Généralement, le méteil est positionné en interculture entre 2 maïs et génère un rendement de 4,5 à 5 t MS/ha », souligne Patrice Piel. Après un déchaumage, il est implanté sur un lit de semences bien ressuyé, avant le 25 septembre, avec un semoir équipé de 2 lignes de semis (Sky de l’ETA Leroux) : le seigle et la vesce sont semés à une profondeur de 1 à 2 cm, alors que les petites graines sont en surface. Le tassage réalisé ensuite est important pour un bon contact sol – graine. « Le méteil a bien contribué à la production laitière hivernale L’andaineur à tapis, « indispensable » « Je confie la récolte à l’ETA Vallée qui dispose d’un groupe de fauche, d’un andaineur à tapis et d’une ensileuse adaptée. Ces prestations, alliées à de l’entraide avec des agriculteurs à proximité, permettent un gros débit de chantier, primordial pour intervenir dans des fenêtres météo étroites. » Le séchage du fourrage, coupé à environ 7 cm du sol, se fait sur 2 – 3 jours. L’andaineur à tapis (Merge Maxx de chez Kuhn) travaille sur 9 m de largeur. Si les conditions le permettent, il peut ramener sur un même andain de 2,50 m une largeur de coupe de 18 m. Le fourrage est soulevé par les pick-up puis déposé en douceur pour moins de pertes par effritement des feuilles – de légumineuses notamment – et une meilleure conservation de la valeur nutritive du fourrage. Par ailleurs, l’andaineur à tapis « est essentiel pour ne pas ramener de terre dans le fourrage, ce qui pourrait alors fortement accroître le risque de butyriques », note le producteur. « Mon objectif est d’avoir…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article