Ambitieux pour éradiquer la BVD

En complément des actuels plans de surveillance, un dépistage obligatoire de la BVD ou maladie des muqueuses sera bientôt mis en place lors de tout mouvement de bovin.

20097.hr - Illustration Ambitieux pour éradiquer la BVD
Les responsables de GDS Bretagne : Thierry Le Falher, directeur, Thierry Le Druillennec, président, et Hervé Radenac, secrétaire général. | © 20097.hr

L’assemblée générale de GDS Bretagne se tiendra le 23 mai. En amont, ses responsables sont revenus sur l’activité de l’Organisme à vocation sanitaire (OVS) au sein désormais d’Innoval. Parmi les sujets importants, la BVD. « Nous avançons vers l’éradication », livre Thierry Le Druillennec, président de la structure. « Aujourd’hui, en Bretagne, 91,2 % des élevages laitiers sont présumés indemnes de la maladie. Et 89,7 % des élevages allaitants… En 2021, nous nous situions autour des 35 % en moyenne », précise Hervé Radenac, secrétaire général. « En 2023, seulement 262 bovins dans 67 élevages ont été testés positifs. Le résultat de 20 ans de travail contre la BVD. » 20 ans de travail contre la BVD Arrêté mouvement attendu pour l’été    Pour les deux éleveurs, une bonne nouvelle est tombée, le 17 avril, lors de la réunion du Conseil régional d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale (Cropsav). L’instance rassemblant l’Administration et différentes entités (vétérinaires, organisations d’éleveurs, syndicats…) a entériné l’idée de la généralisation du dépistage. La signature d’un « arrêté mouvement » par le préfet de région est attendue cet été pour une application dès l’ouverture de la campagne de prophylaxie au 1er octobre 2024. Thierry Le Druillennec explique : « En complément des actuels plans de surveillance, un système va être mis en place pour connaître le statut BVD d’un animal dès qu’il y a un mouvement. » Cela va obliger tout éleveur, ou plutôt tout détenteur de bovin, à acheter un animal soit issu d’un élevage au statut indemne, soit à réaliser une analyse au moment de la transaction. « C’est l’outil qu’il nous manquait dans la gestion collective pour franchir la dernière étape pour éradiquer la maladie. En imposant réglementairement la surveillance de tous les mouvements, nous allons éviter tout risque de propagation », précise Hervé Radenac.  Intervenir chez les non professionnels En Bretagne, aujourd’hui, 2 200 ateliers sont…

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