« Avec l’agrandissement des troupeaux laitiers depuis 7 à 8 ans, nous avons des surfaces en herbe qui se développent. Les éleveurs mettent de l’herbe en dérobée comme couvert végétal pour pouvoir la valoriser au printemps », constate Xavier Briand, entrepreneur de travaux agricoles sur Caouënnec-Lanvézéac (22). Il y a 20 ans, l’ETA avait une seule faucheuse conditionneuse traînée, en 3 mètres de largeur. Cinq ans plus tard, l’entreprise est passée au combiné porté avant et traîné arrière, avec tapis groupeur d’andain. En 2014, l’ETA Briand s’est équipée d’un groupe de fauche de 9 mètres de largeur avec faucheuse avant portée et 2 faucheuses arrière avec tapis groupeur. « Avec cet équipement, on arrivait à des débits de chantier entre 4 et 6 ha/heure. » Avec l’agrandissement des troupeaux, les surfaces en herbe se développent Absorber les pics de travail au printemps Malgré un bon débit de chantier, le groupe de fauche est vite arrivé à saturation car les fenêtres météo sont courtes. « En 2018, j’ai acheté un automoteur de fauche Krone Big M 420. On fauche sur 10 m de large avec un conditionneur et un système à vis pour andainer plutôt que par tapis. Cela permet de préserver les feuilles et le trèfle sur des cultures fragiles. Le débit de chantier est de 6 à 10 ha par heure, ce qui permet d’absorber les pics de travail du printemps lorsque le temps est menaçant », indique Xavier Briand. Avec ce matériel, le client n’a pas besoin d’andainer, tout est fait en un seul passage. L’entrepreneur facture sa prestation à l’heure, il faut compter entre 40 et65 €/ha. Cela dépend bien sûr du parcellaire ou de la quantité d’herbe à faucher : « Cela varie de 6 t/ha à 25 t/ha de matière brute ce qui fait varier la vitesse d’avancement. » 1 500 ha fauchés par an L’automoteur de fauche offre une maniabilité sans…

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