Que ce soit pour la tourbe qui sert de substrat aux fraises, ou la fibre de coco utilisée en tomates, le projet REDO vise à trouver des alternatives à ces matières premières. « Il faut prendre les devants, il y a de moins en moins d’extraction de tourbe, et la ressource en fibres de coco vient de pays lointains, on ne maîtrise pas les délais de livraison ni les prix. Il faut trouver de la matière locale », fait remarquer Glynis Bentoumi, en charge des expérimentations de légumes sous abri du Caté, à Saint-Pol-de-Léon (29). Ce programme national en cours livrera ses conclusions en 2027 ; il observe le comportement des cultures avec des substrats qui contiennent pour partie de la fibre de bois. « Nous regardons si une économie en eau est possible, avec un arrosage classique comparé à des apports d’irrigation diminués. Ces substrats permettent-ils de mieux passer les stress hydriques ? », questionne la responsable. Sur les fraises, un objectif minimum de réduction de la consommation en eau de 25 % est attendu. Pour les tomates, REDO vise une baisse de consommation d’eau de 20 %.  Réduire de 20 à 25 % la consommation en eau 5 biostimulants à l’essai Aussi, le recours à l’application de biostimulants pour préparer la plante à un stress hydrique est exploré en région Aquitaine, sur le site d’Invenio à Bordeaux. « Nous testons 5 produits commerciaux à base d’acides aminés ou d’extraits végétaux. La conduite des fraises se fait soit avec irrigation, soit en conditions de stress hydrique », explique Marion Turquet, en charge de l’essai. La mesure des rendements en fruits dira si, oui ou non, les biostimulants ont permis de passer les stress sans altérer les volumes récoltés….

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