Du lait et des œufs au Gaec Couesbreizh, à Sérent

Julien Cartron et Antoine Peltier se sont installés sur une ferme laitière en 2019. Dès l’installation, ils ont construit un poulailler pour 20 000 pondeuses.

20058.hr - Illustration Du lait et des œufs au Gaec Couesbreizh, à Sérent
Julien Cartron et Antoine Peltier . | © 20058.hr

Amis d’enfance, Julien Cartron et Antoine Peltier ont suivi un même parcours : un BTS production animale au lycée La Touche, suivi d’une expérience de quelques années de salariat dans le domaine agricole. Chez Nutrea, comme technico-commercial, pour le premier et à BCLEO (Innoval), comme technicien, pour le second. « Nous avons toujours eu l’envie de nous installer ensemble », indiquent les jeunes éleveurs. « On travaillait déjà, pendant les week-ends et les vacances, sur la ferme qu’on a reprise, à Sérent ». Une exploitation qui appartenait à l’oncle et à la tante de Julien, avec une cinquantaine de laitières sur 80 hectares.  Le contrat nous permet d’être sereins pour l’avenir Contrat de 15 ans pour les œufs « Nous avons repris une trentaine d’hectares, à proximité, au moment de l’installation. Nous avons envisagé de doubler la production laitière mais l’investissement dans un nouveau bâtiment était conséquent, sans garantie sur le prix du lait. En plus, il y a des maisons d’habitation dans le voisinage ». Un poulailler désaffecté était présent sur l’exploitation. « Nous avons pensé le remettre en état pour produire de la volaille de chair. Ce sont des échanges avec un technicien avicole qui nous ont orientés vers la poule pondeuse ». Exit l’idée de rénover, les éleveurs décident de construire un poulailler neuf, pour 20 000 poules, à 500 mètres du siège et des habitations. « L’investissement est également élevé mais nous bénéficions d’un contrat d’achat des œufs sur 15 ans, avec un prix garanti par LDC ». Les éleveurs sont propriétaires des poules et achètent l’aliment dans le commerce. « Nous ne sommes pas en intégration ; le contrat nous permet d’être sereins pour l’avenir. À nous d’être bons techniquement ». Le vieux poulailler abrite aujourd’hui des génisses et des fourrages.  Parcellaire accessible grâce au boviduc L’effectif d’animaux a augmenté, de 50 à 60 laitières. « Nous misons sur une forte…

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