« Depuis que je me suis installé en Gaec avec ma mère, il y a plus d’une vingtaine d’années, la production a régulièrement augmenté », indique Sébastien Pensec, désormais associé à son frère Régis Le Gac. Le Gaec travaille 178 hectares et produit 1,4 million de litres de lait. À l’exception des récoltes, les travaux sont réalisés par les associés, aidés par un salarié à mi-temps : Yannick, leur frère. « La robotisation de la traite nous a permis d’améliorer le confort de travail même si la traite au roto de 20 places était déjà assez rapide (2,5 heures par jour) », poursuit Régis. Une surface de 120 m2 a été aménagée pour installer l’équipement, le local technique, le bureau et un box d’isolement. Le tout pour 260 000 euros. « Les vaches ne sortent plus au pâturage depuis l’installation des robots mais nous avions une capacité de stockage d’effluents suffisante. Nous avons quand même été contraints de couvrir les fosses existantes. » Une taupinière permet d’assurer le stockage des fourrages supplémentaires, en attendant la construction d’un nouveau silo. Dans l’espace occupé par l’ancien roto, des travaux sont en cours pour aménager des box pour les taries et la préparation au vêlage. Les vaches ne sortent plus mais nous avions une capacité de stockage d’effluents suffisante Diminution des cellules Les vaches sont traites 2,8 fois par jour. La production est passée de 28 kg à 36 kg par jour et par vache. « Les taux sont stables et les cellules ont diminué légèrement : de 180 000 auparavant à 100 – 120 000 actuellement. » Le coût alimentaire a augmenté, « mais la marge par vache est supérieure. » La ration, constituée d’ensilages de maïs et d’herbe (ou enrubanné), est équilibrée à l’auge à 30 litres et les laitières reçoivent jusqu’à 5 kg de complément (tourteau et énergie) au robot en fonction de leur production. « Globalement, les vaches sont plus…
Dossier technique
Du roto au robot
Les deux associés du Gaec de Kerjulien Braz ont modifié leur système de traite en 2022. Deux robots neufs ont remplacé le roto d’une quinzaine d’années pour limiter le temps d’astreinte.