Des essais de culture de pois chiche sont menés depuis 8 ans en station expérimentale et dans des exploitations bretonnes. « Si la culture est d’origine méditerranéenne, sa localisation géographique remonte dorénavant aussi vers le nord : Centre, Normandie… Elle s’adapte bien sur des parcelles séchantes, peu profondes et légères, et dans les secteurs précoces, à savoir pour la Bretagne la moitié Sud-56, le littoral Sud-29 et l’est de l’Ille-et-Vilaine », décrit Caroline Cocoual, de la Chambre d’agriculture de Bretagne, responsable des essais pois chiche bio à la station expérimentale de Kerguéhennec. Plus on sème tard, plus le risque de non-récolte augmente Une légumineuse sans nodosités Le pois chiche est une légumineuse à graines. Mais cette dernière ne dispose pas de rhizobium dans les sols acides bretons pour capter l’azote atmosphérique. Et, il n’existe pas d’inoculum homologué spécifique au pois chiche sur le marché français. La culture ne se comporte donc pas comme une légumineuse classique. Néanmoins son introduction dans un assolement permet « de casser du traditionnel cycle : céréales/maïs/colza. Avec peu de besoins, la plante trouve sa place en fin de rotation et est un bon précédent pour les céréales. »  Un semis dans un sol bien ressuyé Les parcelles doivent disposer d’un pH > 6,2. Elles doivent également être propres : « On recommande si possible d’effectuer un labour car le pois chiche se développe lentement en première partie de cycle et est donc peu concurrentiel face aux adventices. » Les semis ont lieu de mi-mars à mi-avril, dans des sols bien ressuyés et bien réchauffés (12 °C). Plus on sème tard, plus le risque de non-récolte augmente. « Cette année, nous avons dû attendre le 12 avril pour implanter les essais variétaux. » La gamme des variétés disponibles s’étoffe au fil des ans : une dizaine de variétés sont au catalogue, contre seulement 2 lors des premiers essais… « À raison d’un…

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