En comparaison à un chantier d’enrubannage réalisé en décomposé, l’utilisation d’un combiné presse-enrubanneuse n’utilise qu’un seul chauffeur, mais surtout « fait gagner en qualité de fourrage : un enrubannage effectué tout de suite après la presse est toujours bénéfique pour sa conservation », observe Dominique Pellen, co-gérant avec son frère Sébastien d’une entreprise de travaux agricoles à Plouvorn (29). La structure s’est dotée depuis 2014 de presses-enrubanneuses. « Nous ne reviendrions pas en arrière ». La demande de leurs clients a fortement progressé, les nouveaux modèles de machines offrent la possibilité de broyer l’herbe qui constitue les bottes. « Suivant les modes de distribution du fourrage, des éleveurs nous demandent des brins courts pour diminuer le temps de malaxage dans la mélangeuse. Aussi, en cas de distribution de la ration par godet à vis, les brins d’herbe doivent être très fins ». Les 2 dernières machines acquises par l’ETA (McHale et Göweil) peuvent se passer de filet, pour mettre en œuvre la technique de film sur film, qui fait l’unanimité chez les agriculteurs. « Un 1er film blanc vient tenir la botte, le second, vert, enrubanne l’herbe. Le chantier est un peu plus long, mais la conservation s’en trouve largement améliorée ». Au maximum, ces enrubannages peuvent très bien se conserver pendant 1 an et demi. « À un chauffeur, on peut enrubanner 500 bottes par jour », compte Julien Madec, salarié de l’ETA, sur un chantier qui utilise une Göweil G-1 F125 Kombi. Suivant les demandes des clients, il utilise ou non les 30 couteaux pour couper la matière en brins de 4 cm. Une fois la botte réalisée dans la presse à chambre fixe, elle est maintenue par 3,8 tours de film blanc, puis est déplacée sur la table d’enrubannage où 6 tours de film vert viennent assurer l’étanchéité. Pour garantir une bonne qualité de coupe, les couteaux « sont affûtés…
Dossier technique
Sitôt pressé, sitôt enrubanné
Les presses enrubanneuses font gagner en qualité de conservation des fourrages et donnent la possibilité d’être réactif quand les fenêtres météo sont courtes.