Dossier technique

Tout ce qu’il faut à portée de main

Dans la salle de traite rotative du Gaec des Lauriers, tous les accessoires sont facilement accessibles pour gagner en confort et vitesse de travail. Le choix d’investir dans deux planchers mobiles y est aussi pour beaucoup.

20193.hr - Illustration Tout ce qu’il faut à portée de main
Anne-Laure Prigent apprécie les petites caisses en hauteur, ainsi que le seau surélevé qui contient les lavettes propres | © 20193.hr

La barrière de l’aire d’attente ouverte, le troupeau s’approche tranquillement de la salle de traite. Anne-Laure Prigent prépare le système rotatif de 40 postes extérieurs pendant que son mari dépose les enfants à l’école. Une buse projette de l’eau sur le quai pour humidifier l’ensemble pendant que l’outil tourne, afin de faciliter le nettoyage post-traite. Les premières vaches à se présenter viennent des logettes ; « celles en soin ou fraîches vêlées passeront en dernier, afin d’éviter tout risque de contamination », explique l’éleveuse. Les associés du Gaec des Lauriers ont une organisation bien huilée, le couple trait le matin quand Pascal et Jacqueline, les parents de Fabien, assurent la traite du soir. « Tout le monde trait, tout le monde voit les vaches », apprécie Fabien Prigent, qui commence sa journée en nettoyant les logettes avant de venir aider Anne-Laure. Pour le confort des trayeurs et pour s’adapter à chaque morphologie, deux planchers mobiles ont été installés. « Quand je lave, je préfère lever un peu plus le plancher, car il faut allonger un peu plus le bras. » Ce plancher mobile facilite aussi la tâche quand une personne extérieure vient, ce fut le cas d’un stagiaire dont la taille dépassait les 1,90 m. Comme la salle des machines est séparée dans un local, l’ambiance de travail est calme, ce que semblent apprécier les vaches, qui bousent finalement peu en salle de traite. À raison d’un tour toutes les 12 minutes, les animaux ne donnent pas leur lait dans des conditions stressantes. « Il n’y a pas de distribution d’aliment pendant la traite, du coup les vaches sortent plus vite. » Chacune des laitières ne fait qu’un seul tour, « nous préférons faire tourner plus lentement le roto et attendre que chacune donne son lait plutôt que de partir sur un second tour. » Au final et grâce à la barrière…

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