Le mandat de Christophe Rousse a été marqué par une différenciation de la gamme de la coopérative. « Alors qu’en 2000 la tomate ronde représentait 90 % des volumes, aujourd’hui nous ne la produisons plus », a-t-il évoqué lors d’un point presse sur le site de la coopérative à St-Armel (35). « Les adhérents se sont orientés vers des petites fruits, des tomates anciennes, des fraises ou encore des mini-pastèques. » La coopérative rassemble 30 maraîchers employant près de 500 collaborateurs au total, sur 60 ha de serres. Au siège, travaillent 45 salariés permanents et jusqu’à 50 saisonniers l’été. Sur des surfaces équivalentes, les volumes baissent depuis 2018, en lien avec la segmentation plus forte. Mais le chiffre d’affaires, à 57 millions € en 2023, est en hausse de plus de 4 % par rapport à 2022. « En parallèle, les charges sur l’énergie et la main-d’œuvre ont augmenté. » Beaucoup de défis restent à relever : eau, climat, énergie… 25 000 t de tomates en 2023 La tomate représente toujours l’essentiel des volumes réalisés avec 25 000 t produites en 2023. « Si la tomate grappe est moins rémunératrice aujourd’hui, les autres segments offrent davantage de valeur ajoutée »,précise Isabelle Georges, directrice. 15 % du volume total est commercialisé sous la marque « Cutivées sans pesticides » dans le cadre de l’Alliance nature et saveurs créée avec Prince de Bretagne et Savéol. La quantité de fraises produites par Solarenn est en hausse, pesant 120 t réalisées par 3 producteurs. Cette année, une nouvelle variété, la Cirafine, va être proposée. Producteur à Noyal-Châtillon-sur-Seiche, installé depuis 2011, Ronan Collet souhaite s’inscrire dans la continuité pour que Solarenn « conserve sa place parmi les leaders de la production de tomates. » Beaucoup de défis restent à relever : eau, climat, énergie… La recherche variétale est orientée vers des variétés plus résistantes à la chaleur, la sécheresse ou encore…

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