Un objectif commun : la régulation

Dégâts et accidents

19975.hr - Illustration Un objectif commun : la régulation
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« Le sanglier a un potentiel de développement très fort, nous ne sommes qu’au début de grosses complications. C’est pourquoi il faut anticiper pour éviter les tensions et les conflits. Nous devons tous avoir le même objectif : celui de la régulation », insiste Pascal Bihannic, directeur technique de la fédération départementale des chasseurs du Finistère, qui ajoute que la prolifération des sangliers « est aussi un enjeu sociétal, lié aux risques accrus d’accidentologie ».

Si le taux d’accroissement de ces animaux est compris entre 100 et 200 % suivant les conditions climatiques, « on se donne tous les moyens pour intervenir, avec des battues administratives, des piégeages. Mais on ne peut malheureusement pas estimer les populations ».

110 millions d’euros au niveau national

En Finistère, la totalité des indemnisations versées aux agriculteurs s’élève à « 310 000 €, c’est 110 millions d’euros pour toute la France. Ces montants sont payés par les chasseurs, les indemnités sont payées en fonction des cours européens des céréales », rappelle le chasseur. « Les Côtes d’Armor, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine sont aussi concernés, mais le Finistère a la particularité d’être à l’extrême ouest. Sur les zones périlittorales, il n’y a pas de possibilité de chasser, les sangliers y trouvent des endroits de quiétude ».


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