Dossier technique

Un pôle laitier entièrement repensé

Confrontés à une charge de travail intense, les associés du Gaec ont décidé de moderniser leurs installations. Les robots de traite permettent de gérer efficacement un cheptel accru tout en optimisant le bien-être animal et en réduisant la charge de travail.

20183.hr - Illustration Un pôle laitier entièrement repensé
De gauche à droite: François Guine, Pascal et Théo Sourdril. | © 20183.hr

En 2017, les trois associés du Gaec de la Haute Pironnière décident de revoir entièrement leur pôle laitier. « Nous étions rendus à 80 vaches pour une salle de traite 2 x 6 », raconte Pascal Sourdril, installé depuis 1992. « Nous passions 4 heures par jour à traire et il y avait beaucoup de manipulations dans l’aire d’exercice. Je commençais aussi à avoir mal aux épaules. » De plus, l’installation de François Guine en 2017 entraîne la reprise d’une exploitation voisine et l’augmentation du cheptel. Aujourd’hui, le troupeau comprend 120 Prim’Holstein qui produisent 1,4 million de litres par an. Nous sommes davantage dans la gestion que dans l’action Deux robots de traite En 2018, un nouveau bâtiment de 132 logettes voit le jour. Sa conception s’articule autour du bien-être des animaux et de l’optimisation du travail. « Le troupeau a augmenté mais la charge de travail est restée la même », précisent les agriculteurs. Deux robots Lely A4 trônent dans la stabulation. « Ils permettent d’exprimer le potentiel laitier de nos vaches », ajoutent-ils. « Désormais, nous pouvons également être d’astreinte seulement un week-end sur trois ». La disposition en L des automates a été choisie pour pouvoir séparer plus facilement les animaux à problème, malades, fraîchement vêlés ou en apprentissage. « On les a tout de suite sous la main en entrant dans le bâtiment », déclarent les associés. « On peut les séparer sans casser le rythme de traite car 10 % des logettes leur sont réservées derrière l’un des automates. » Exploiter les nouvelles données « Grâce aux robots, nous sommes davantage dans la gestion que dans l’action », expliquent les éleveurs. Les données enregistrées au fil de la journée offrent la possibilité d’intervenir rapidement avant que la vache ne déclare les symptômes d’une maladie. Les trois exploitants surveillent notamment la production, l’ingestion et la rumination, premiers éléments à chuter en cas de problème. « Je…

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