Un projet bien mené, clef de la réussite

La filière méthanisation doit concilier une logique de performance avec une exigence croissante d’exemplarité demandée par les élus, l’administration et les citoyens. Dès l’émergence du projet, il faut bien s’entourer.

20046 schema - Illustration Un projet bien mené, clef de la réussite
Les acteurs dans l’émergence d’un projet méthanisation. | © 20046 schema

Chaque intervenant joue un rôle bien précis tout au long du développement, et il convient donc d’organiser une bonne concertation entre tous les acteurs.

Au départ, une étude de faisabilité réalisée par un Assistant à maître d’ouvrage (AMO) permet de mieux cerner l’activité et de préciser les atouts et les limites du projet. C’est un outil d’aide à la décision de poursuite du projet indispensable. Ensuite, une fois le projet bien défini, l’AMO rassemble les devis, les plans et la définition technique afin d’obtenir les financements, les autorisations, les contrats.

L’AMO sollicite le concours de bureaux d’études spécialisés pour rédiger les dossiers ICPE (Installations classées pour la protection de l’environnement), les permis de construire… sans oublier le centre comptable pour l’étude économique et la structuration juridique.

Pour un projet mieux intégré localement 

Un liant entre tous les acteurs

L’AMO est le liant entre tous les acteurs, y compris avec les administrations, les élus, les citoyens, les financeurs à qui il fournit les éléments technico-économiques.

Le Maître d’œuvre va veiller à la maîtrise des coûts de construction et à la concertation des différentes entreprises intervenant sur le chantier.

Par la suite, le centre comptable peut s’appuyer sur le business plan pour réaliser un suivi régulier pendant la phase d’exploitation. Cela inclut la comparaison des résultats économiques par rapport aux prévisions, la réalisation régulière d’audits techniques pour évaluer les performances de l’installation, la vérification des charges, la surveillance des résultats économiques et des indexations tarifaires, le calcul des marges brutes pour optimiser les intrants, ainsi que la fourniture d’informations sur les évolutions réglementaires. Des propositions d’investissements valorisants, tels que l’installation de panneaux solaires ou de dispositifs de valorisation du CO2, peuvent également être avancées. Enfin, il convient de veiller à la transmissibilité de son installation, nécessitant une vigilance permanente dans la conduite de l’exploitation.

Faire appel à des organismes de conseil spécialisés et ayant des compétences pointues et spécialisées, depuis l’émergence du projet jusqu’au suivi de l’installation est déterminant pour la réussite du projet.

10 % d'économies possibles

Lors de la phase d’AMO, les assembliers, fournisseurs, constructeurs de cuves sont comparés et mis en concurrence. On estime des économies pouvant atteindre jusqu’à 10% sur l’investissement total !

Erwann Porrot / Cerfrance Bretagne


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