Fille d’agriculteurs, Pauline Usson s’est installée comme éleveuse en janvier 2024 après avoir travaillé dans le conseil et l’animation en agriculture. Une rencontre était organisée sur son exploitation le vendredi 26 avril par le groupe bovin viande Adage 35, ouverte à d’autres éleveurs, dans le cadre du contrat territorial eau de l’Unité de gestion Vilaine Est d’Eaux & Vilaine. Une quinzaine de personnes étaient présentes autour du sujet du pâturage des bovins viande. 65 ha en prairies naturelles Le système de production de Pauline Usson est en cours de construction. Elle possède actuellement 33 mères limousines et commercialise les veaux en broutards. Elle a repris deux fermes, à Dourdain et à la Bouëxière, d’une trentaine d’hectares chacune avec des élevages de Charolaises et des ateliers veaux de boucherie. « Aujourd’hui, j’ai 65 hectares en prairies naturelles et j’achète de la paille. J’élève des veaux de boucherie dans un des bâtiments », a détaillé la jeune installée. Partage de repères pour la conception d’un système herbager en allaitant, échanges sur la gestion de l’herbe en cette saison et visite des prairies de la ferme accueillante étaient notamment au programme. Les difficultés de mise à l’herbe des animaux sur ce printemps ont été évoquées. Cette année, « le déprimage n’a pas pu être réalisé en sortie d’hiver », regrette Pauline Usson. Comme l’ont souligné les participants à la rencontre technique, « c’est pourtant une étape essentielle pour bien démarrer la saison, en nettoyant et en fertilisant les parcelles, en permettant au trèfle de sortir. Cela permet aussi de limiter le travail en stabulation. » La parcelle était devenue une piscine Impact du changement climatique « Mes animaux sortent quasiment toute l’année mais il y a trois semaines, j’ai stoppé le pâturage. La parcelle était devenue une piscine. Cette année, quatre hectares de mes prairies ont été abîmés », évoque un éleveur. Le changement…

---