Une complémentarité entre les deux Cuma de Ruffiac

Elles sont situées au même endroit. L’une compte 20 adhérents et 2 salariés. L’autre, une Cuma matériel, regroupe une centaine d’adhérents. Les liens entre les deux coopératives sont étroits.

20059.hr - Illustration Une complémentarité entre les deux Cuma de Ruffiac
130 élèves du lycée La Touche et de la MFR de Questembert ont été reçu par les responsables des Cuma de Ruffiac, en début d’année. | © 20059.hr

Créée en 1990, la Cuma intégrale du Vieux-Bourg travaille actuellement un peu plus de 800 hectares. Proche de la disparition il y a deux ans, elle s’est régénérée sous l’impulsion de ses jeunes adhérents. Cédric chauvigné, éleveur laitier et « cumiste » convaincu, en fait partie. « On s’est posé la question : que peut-on se permettre avec 800 hectares   ». La réponse s’est traduite en lourds investissements : tracteurs, combiné, charrue, épandeur… De quoi satisfaire la demande et fédérer un groupe qui avait tendance à se déliter. Aujourd’hui, le travail du sol représente près de la moitié de l’activité de la Cuma, la récolte de l’herbe 35 %, les semis 19 % et le transport 4 %. Deux salariés y travaillent en permanence. « Personnellement, je ne suis pas passionné par le matériel », poursuit Cédric Chauvigné. « Je préfère déléguer à des chauffeurs performants qui connaissent mes parcelles aussi bien que moi ». Le jeune éleveur avoue passer du temps, avec le président Thibault Monneray, à gérer la structure, entre la réflexion sur le renouvellement du matériel, le suivi de trésorerie et des plannings, « mais c’est intéressant ». Le tout, pour une indemnité de 500 € par an. « En contrepartie, je bénéficie aussi d’un matériel que je n’aurais jamais pu amortir avec mes 50 hectares ». 

Je préfère déléguer à des chauffeurs performants

Une Cuma matériel

Les adhérents de la Cuma intégrale du Vieux Bourg sont également adhérents de la Cuma matériel Renaissance. Celle-ci, plus âgée (1965), travaille actuellement 7 000 hectares. L’épandage représente 43 % de l’activité : 90 000 m3 à épandre. « Nous avons acheté une nouvelle tonne de 20 000 L en 2022 pour réduire le délai d’attente des adhérents », indique Nicolas Joly, le président. Le travail du sol représente 16 % de l’activité, la récolte de l’herbe 13 %, le transport 12 %, l’entretien du paysage 11 %, les semis 5 % et le désherbage mécanique 1 %. Le matériel est réparti chez les adhérents, contrairement à celui de la Cuma du Vieux Bourg, abrité au siège de la Cuma, à proximité du bourg de Ruffiac.


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