Une Pac précieuse dans le revenu agricole

20088.hr - Illustration Une Pac précieuse dans le revenu agricole
© 20088.hr

515 millions d’euros par an, c’est ce que représente la Pac pour la seule région Bretagne, situe Mary Henry-Bouvier, chargée de missions Économie – Emploi à la Chambre d’agriculture Région Bretagne. « Soit autour de 415 millions d’euros pour le 1er pilier et 100 millions d’euros pour le 2d pilier si on ne considère que la part de crédits européens, c’est-à-dire sans prendre en compte les cofinancements », précise-t-elle. Pour mesurer l’enjeu budgétaire et donc politique que constitue chaque nouvelle programmation (lors de la Réforme de 2015, la Bretagne avait perdu 125 millions d’euros par an sur le premier pilier), ces montants doivent être considérés avec un certain recul : « Avec en moyenne de 12 700 € d’aides du 1er pilier par an et par unité de travail non salarié, c’est-à-dire par chef d’exploitation, la Bretagne demeure tout en bas du tableau des régions françaises », déplore l’économiste. Malgré cela, les aides directes à la surface restent un facteur d’équilibre économique très important – « une sorte d’assurance revenu » – dans beaucoup de filières bretonnes : « Elles pèsent généralement pour 100 % du revenu en viande bovine, 30 à 40 % en production laitière, 20 % en porc et 15 à 20 % en légumes… » Enfin, n’oublions l’importance du 2nd (MAEC, AgriInvest, DJA…) qui permet aux agriculteurs « de moderniser, de s’adapter, de mener des transitions ». …

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article