Au Merzer, Pierre Le Moal s’est associé à ses parents Sylvie et Xavier en avril 2022. Le jeune homme a repris un site de 40 ha attenant à un îlot foncier à 1 km du siège principal. Cet agrandissement a porté la SAU du Gaec à 135 ha et permis d’augmenter le troupeau de 70 à 80 vaches à la traite. « Si nous n’avons pas gagné de surfaces accessibles au troupeau, cela a apporté de la souplesse à notre système herbager », apprécient-ils. Désormais, tous les animaux improductifs (génisses, taries, réformes, vaches nourrices et veaux) sont conduits sur le site secondaire où un bâtiment sert de gare de triage et d’abri aux mauvais jours. Ainsi, les 40 ha aux portes de la stabulation sont entièrement dédiés aux laitières. « Dont 38 ha en prairies – 45 ares par vache – découpés en paddocks pour 24 à 36 heures selon la pousse, avec gestion au fil avant. » La mise à l’herbe intervient début mars et le pâturage se poursuit jusqu’en décembre en fonction de la météo. « Le silo de maïs est fermé vers le 10 avril. On redonne de l’ensilage en fin d’été quand l’herbe a ralenti. » 51 € / 1000 L de coût alimentaire Passionnés par le foin La mise en route du séchoir en 2009, un an avant l’engagement en conversion vers le bio, a été un tournant. « J’étais passionné par les régions de foin. Dès 1997, j’ai fait des visites chez des éleveurs qui séchaient de l’herbe », explique Xavier Le Moal. Après une étude de faisabilité du Ségrafo, les Bretons ont investi. L’air chaud récupéré sous la toiture est soufflé grâce à des ventilateurs au cœur du fourrage. Le Gaec sèche ainsi 250 t de matière sèche par an. Avec l’augmentation du…

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