La dépense moyenne en protection fongicide des agriculteurs bretons s’élève à « 76 € par hectare. Le quart supérieur est à 83 €, le quart inférieur à moins de 48 € », pose en préambule Lionel Quéré, conseiller en agronomie à la Chambre d’agriculture, lors de la journée Matinale Cultures, à la station de Kerguéhennec (56). La plupart des Bretons ont une stratégie à un seul traitement (48 %), 42 % font 2 applications de fongicide. Progressivement, on assiste à une disparition des protections avec 3 traitements. La forte pression septoriose a été a ralentie par le froid Sur ce site de Bignan, un essai en cours compare 2 variétés de blé à un témoin non-traité et leurs comportements vis-à-vis des maladies selon des stratégies de protection différentes. « Intensity, variété ½ précoce qui présente des notes de tolérance élevées à la rouille jaune et à la septoriose (respectivement 8 et 7), est confrontée à KWS Ultim, blé barbu tolérant à la rouille jaune (note de 8) mais plus sensible à la septoriose (note de 5,5) », détaille Philippe Lannuzel, conseiller agronome à la Chambre d’agriculture. La parcelle d’essai a été semée au 24 novembre, le précédent était un colza. Sans surprises, sur la F1, KWS Ultim présentait une intensité d’attaque de septoriose de 47 % sur le témoin non-traité quand sa voisine n’avait que 3 % de sa F1 d’attaqué. Cette année, sur la station, la météo pluvieuse a conduit à une forte pression de septoriose, un peu ralentie par des températures froides. Biocontrôle et fongicide Sur 10 modalités testées, citons une stratégie à 3 traitements, une application de biocontrôle complétée d’un fongicide à dose réduite ou encore un seul traitement sans triazole. Les placettes ayant été protégées par un traitement 100 % en biocontrôle appliqué au stade 2…

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