Porter une vision polyculture – élevage

Le groupe coopératif Le Gouessant fête ses 60 ans et regarde vers l’avenir en voulant participer au maintien de l’élevage en Bretagne.

Rémi Cristoforetti et Thomas Couëpel, directeur et président du groupe Le Gouessant.  - Illustration Porter une vision polyculture – élevage
Rémi Cristoforetti et Thomas Couëpel, directeur 
et président du groupe Le Gouessant.

Alors que la coopérative fête ses 60 ans, Le Gouessant a réalisé un chiffre d’affaires de 806,6 millions d’euros en 2023, contre 700 millions l’année précédente. Pour un résultat net de 6,07 millions d’euros (4 millions en 2022). « Une belle performance dans un contexte de hausse de charges, d’un prix des matières premières qui reste élevé, de difficulté de la filière bio et d’Influenza aviaire. Notre volume d’aliment commercialisé – autour de 773 000 t – recule de 0,7 % sur un marché français à – 4,8 % », précise Rémi Cristoforetti, directeur. Le secteur ruminant a notamment tiré l’activité vers le haut. Par ailleurs, en 2023, le groupe a commercialisé 564 000 porcs (- 4,8 %), 614 millions d’œufs (83 % en alternatifs) et 10,3 millions de volailles de chair. Si la structure a limité les investissements à 8,9 millions d’euros (montant doublé en 2024), cette santé financière a permis un soutien direct aux adhérents de 2,5 millions d’euros fléché vers l’installation, les dommages de l’Influenza aviaire (financement de nettoyage – désinfection, aides aux vides sanitaires…) ou la redistribution.

Pour la suite, le plan stratégique « Génération(s) Le Gouessant » doit donner une nouvelle impulsion à « une coopérative d’amont avec une vision polyculture – élevage ».

Les éleveurs doivent relever la tête

Son président Thomas Couëpel explique : « Nous restons persuadés que l’élevage doit garder une place prépondérante en Bretagne et qu’il est temps que les éleveurs relèvent la tête. » Pour l’aviculteur, cela passe par un revenu décent, l’arrêt de la surtransposition administrative « galopante » et de la considération de la part des environnements politique et administratif pour les efforts entrepris. « Des revendications simples de la profession pour relever les défis de la souveraineté et même de la sécurité alimentaires de notre société. » Toma Dagorn


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