« Notre mission reste d’assurer la transparence du marché des terres agricoles et plus globalement de tout ce qui se vend dans l’espace rural », a rappelé Jean-Paul Touzard, président de la Safer Bretagne, mercredi 12 juin, à l’approche de l’assemblée générale de la structure. Dans ce périmètre (marchés agricoles, forestiers, maisons à la campagne, espaces de loisirs, marché de l’artificialisation des terres), en 2023, l’activité poursuit sa baisse. Ainsi 8 853 ventes (- 11 % par rapport à 2022) ont notamment été enregistrées sur le marché des terres et prairies agricoles, soit une surface de 39 280 ha (- 5 %) ayant changé de main. Les transactions de maisons à la campagne – 10 512 en 2023 contre 13 291 en 2022 – reculent également, en lien avec « l’inflation et l’augmentation des taux ». Une fonction nourricière à préserver Autour de 5 000 € / ha en Bretagne Le prix moyen des terres et prés vendus libres en moyenne triennale demeure stable (voir carte) et relativement homogène entre département, notait Thierry Couteller, directeur de la Safer : 5 370 € / ha en Côtes d’Armor, 5 220 € en Finistère (+ 1 %), 5 240 € (- 1 %) en Ille-et-Vilaine et 4 950 € dans le Morbihan (+ 2 %). « Toutefois, des variations importantes existent entre petites régions agricoles. Le prix de l’hectare à Callac n’est pas du tout le même que dans la ceinture dorée de la zone légumière au nord où il peut dépasser les 10 000 €. » L’observateur invitant à comparer aussi ces chiffres bretons au prix moyen français de 6 200 € / ha pour des terres et prés non bâtis hors vigne et arboriculture… Réguler et installer « La terre agricole n’est pas un bien comme un autre. Elle a…
Un foncier régulé pour bien installer
Les responsables de la Safer Bretagne insistent sur l’importance d’un foncier accessible et à prix maîtrisé comme base du renouvellement des générations.