Un prix qui pousse à investir

Soutenu par un bon prix du porc, les éleveurs en profitent pour investir pour passer en maternité liberté ou créer de nouveaux bâtiments en post-sevrage et engraissement.

Les représentants du bureau de Porc Armor Évolution - Illustration Un prix qui pousse à investir
Jérôme Orvain, vice-président de Porc Armor Évolution ; Pascal Soulabaille, vice-président ; Philippe Lecornué, président ; André Bloc'h, directeur ; David Louzaouen, vice-président

« Le prix du porc a relancé les projets et les investissements chez les éleveurs. Nous recensons 20 000 m2 de surface de permis de construire qui sont en cours de réalisation en 2024 ou réalisés sur 2023 pour un investissement total de 13,6 millions d’euros. Ce sont principalement des constructions de bâtiments pour le passage en maternité liberté ou du post- sevrage et de l’engraissement pour répondre à l’augmentation de la prolificité », indique Philippe Lecornué, président de Porc Armor Evolution lors d’une conférence de presse avant l’assemblée générale qui s’est déroulée le 18 juin à Pontivy (56).

Porc Armor est le 3e groupement d’éleveurs de porc français avec un volume de 1,973 million de porcs charcutiers commercialisés en 2023. Des volumes qui sont en baisse par rapport à l’année précédente et qui suivent la tendance nationale.

« 12 % de nos volumes sont présentés au Marché du Porc Français (MPF). Depuis 2011, nous incitons les éleveurs à présenter leurs charcutiers au marché, nous prélevons 0,10 € par porc aux adhérents et reversons 0,70 €/porc à ceux qui sont envoyés au MPF », rappelle Philippe Lecornué.

Un tiers des éleveurs du groupement font partie d’un naissage associatif. « C’est un modèle qui plaît car cette partie naissage demande beaucoup de main-d’œuvre. »

Actuellement, il y a 26 naissages associatifs au niveau de la coopérative. Trois nouveaux projets sont en cours de réflexion et 5 sites de naissage associatif sont en réflexion d’augmentation de cheptel. « Nous sommes sur un modèle de naissage associatif à 1 000 truies, c’est ce qui s’accorde le mieux sur la gestion du personnel. L’élevage fonctionne avec 4 salariés ce qui permet de réduire l’astreinte à 1 week-end sur 4 et ainsi stabiliser une main-d’œuvre qualifiée », décrit David Louzaouen, vice-président de Porc Armor Evolution.

Nicolas Goualan


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