Histoire d’une installation express 

Grâce aux portages foncier et d’activité, Marion Le Bihan et François Onfray ont repris en urgence une ferme visitée quatre mois plus tôt.

Quatre personnes dans un champ avec des vaches MOntbéliardes. - Illustration Histoire d’une installation express 
Virginie Duval et Yann Clozel, animatrice et administrateur à la Ciap 22, Marion Le BIhan et François Onfray avec leurs Montbéliardes. | © Toma Dagorn - Paysan Breton

Depuis le 29 juin, Marion Le Bihan, 32 ans, et François Onfray, 30 ans, installés à Lanvellec (22), commercialisent leurs fromages. Un premier aboutissement dans leur parcours de paysans après avoir surmonté les obstacles du démarrage d’activité… Originaires des Côtes d’Armor, ces enfants d’artisans se sont peu à peu dessiné un destin agricole. « Pendant mes études en école d’agronomie, les enjeux alimentaires m’ont passionnée », explique Marion qui a ensuite débuté sa carrière dans l’accompagnement à l’installation justement dans des Chambres d’agriculture et à la Coopérative d’installation en agriculture paysanne 44 (Ciap). Titulaire d’un master en développement rural, François a aussi suivi des porteurs de projets en Loire-Atlantique et travaillé au Jardin des Salines à Hillion (22) en maraîchage et vente directe « chez des pionniers de la bio ».Le Trégor, un secteur top pour l’herbe Produire du lait et le transformerPour se préparer à conduire une ferme ensemble, durant la période de la Covid-19, ils ont également passé plusieurs mois en woofing sur des fermes bretonnes menées par des couples. Ensuite, pendant que François suivait un BPREA pour avoir la capacité agricole synonyme d’accès aux aides, Marion était salariée de remplacement et participait à la formation Paysan créatif de la Ciap 22.« Nous voulions produire du lait et le transformer : c’est une matière première extraordinaire qui permet de fabriquer une telle diversité de produits », détaille la jeune femme qui a suivi des formations courtes de fromagère à Aurillac (15). « Nous adorons les zones de montagne où des filières structurantes ont été créées valorisant à la fois le travail du paysan et le territoire. Cela nous inspirait », poursuit François. Bien armés pour se lancer, encore fallait-il trouver une ferme où mettre en place « un système économe et bio basé sur le pâturage ». Si…

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