Nicolas et Frédéric Quilleré se sont installés en même temps en octobre 2017 sur le secteur de Saint-Gérand (56). Les 2 frères ont tout d’abord repris un site de 3 000 m2 qu’ils ont rénové pour le dédier à l’élevage de volailles de chair. En 2018, ils reprennent un second site en dinde de chair qu’ils ont rénové et transformé pour élever 12 000 pondeuses bio. En 2022, c’est un site de dinde de chair qu’ils ont acheté pour le rénover et le convertir en élevage de poulettes bio. Les périodes propices aux congés sont les démarrages de lot. Déléguer les travaux culturaux Les 2 éleveurs ont aujourd’hui 8 000 m2 de surface d’élevage et 130 ha de cultures. « Nous avons fait le choix de déléguer les cultures à la Cuma du secteur et à ses 2 salariés et les travaux de récolte à une ETA pour nous concentrer uniquement sur la partie élevage », indique Nicolas. Et Frédéric d’ajouter : « Dès notre installation, nous avons posé les bases avec l’objectif de se dégager un week-end sur deux et 5 semaines de vacances par an chacun. Les premières années, nous avons respecté le rythme pour les week-ends mais nous avons réduit les vacances à 2 semaines car nous avons fait beaucoup de travaux de rénovation nous-mêmes et on souhaitait faire tourner l’outil au maximum. » Les aviculteurs ont repensé leurs sites d’élevage afin de gagner du temps de travail au quotidien. Cela passe par la disposition des silos d’aliment, des cuves de gaz qui sont regroupés à un endroit pour pouvoir effectuer les contrôles rapidement et efficacement. La disposition des sas sanitaire a été revue avec, lorsque c’était possible, la construction d’un sas central entre 2 poulaillers tout en conservant un sas sanitaire par bâtiment toujours dans un…
Dossier technique
Un système bien huilé pour se dégager du temps libre
En s’installant après avoir été salariés plusieurs années, Frédéric et Nicolas Quilleré ont pensé leur système et réalisé des investissements pour tout rationaliser sur l’élevage. L’objectif est de prendre 5 semaines de congés chaque année et travailler un week-end sur deux sans surcharger le planning de celui qui est seul d’astreinte.