Une centrale d’achat bretonne dédiée au local

La Région Bretagne et les départements s’unissent pour proposer une alimentation locale et de qualité aux collégiens et lycées.

service dans une assiette dans une cantine - Illustration Une centrale d’achat bretonne dédiée  au local
Au 1er trimestre 2024, 32,5 % des produits utilisés en cuisine étaient sous label (dont 20 % en bio) dans les lycées bretons. | © Pixabay

En Ille-et-Vilaine, 6 millions de repas annuels sont servis dans les collèges publics. Aujourd’hui 30 % des produits utilisés sont issus des circuits courts avec un objectif de 50 % (dont 20 % de produits bio) à l’horizon 2028. « C’est un moyen d’éduquer les jeunes élèves au ‘manger local’ », indique Franck Pichot, conseiller départemental. « Il est important de les initier tôt à faire le lien entre une alimentation saine et une production vertueuse. »Reprendre la mainÀ l’heure actuelle, les achats alimentaires et non alimentaires pour les établissements publics locaux sont gérés par 5 groupements de commandes bretons. « Cette organisation ne nous permet pas de maîtriser la provenance des produits et leur qualité », déplore Franck Pichot. En mai 2024, la Région Bretagne et ses quatre départements ont alors annoncé la création d’une centrale d’achats régionale baptisée Breizh Achats. Son objectif est de permettre à plusieurs centaines d’établissements scolaires d’accéder à une vaste palette de produits locaux. Dès 2025, les équipes de restauration auront un choix plus important de denrées fraîches, de saison et de proximité, répondant ainsi aux exigences de la loi Egalim. « Grâce à Breizh Achats, la Bretagne va reprendre la main sur les achats des cantines scolaires », affirme le conseiller départemental.Un développement sur 3 ansLe déploiement de Breizh Achats se fera sur 3 ans. Les premiers appels d’offre ont été lancés en juin dernier dans le but de mutualiser les achats de viande fraîche et de charcuterie pour les Côtes d’Armor et le Finistère dès janvier 2025 et pour l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan en septembre 2025. Au fil des mois, les marchés alimentaires s’étendront et engloberont par exemple les produits laitiers, les œufs, les surgelés, les boissons, l’épicerie ou encore les fruits et légumes (4e et 5e gamme). La boulangerie, la marée…

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