Dossier technique

7 m2 par case dans la nouvelle maternité

SCEA du Penhouët, Pluduno (22) - Après un an et demi de test sur place, Jean-François Blanchet vient d’inaugurer une salle de naissage équipée de 40 cases bien-être élargies.

Un éleveur de porc et sa salariée dans une salle de maternité flambant neuve. - Illustration 7 m2 par case dans la nouvelle maternité
Jean-François Blanchet et sa salariée Sarah Label, responsable de l’atelier reproduction, dans la nouvelle salle de maternité. | © Toma Dagorn - journal Paysan Breton

Les premières truies sont entrées à la mi-juin dans la salle de maternité flambant neuve de la SCEA du Penhouët à Pluduno (22). Sur ce site spécialisé en naissage depuis 2010, Jean-François Blanchet, le propriétaire des lieux, a d’abord installé une salle test de 8 places pendant un an et demi avant d’investir. « Je voulais d’abord observer comment se comportaient les animaux dans des cases bien être. Et prendre le temps d’affiner nos choix, de réfléchir à la disposition des cases et aux équipements », explique le Costarmoricain qui dirige seul, accompagné de trois salariés, cet élevage de 400 truies. « Nous avons été rassurés. Tout le monde s’est très bien adapté à la mise en liberté : aussi bien les jeunes truies que les plus vieilles qui avaient déjà connu les cases standard. » L’éleveur et Sarah Label, responsable de l’atelier reproduction, ont vite noté des animaux « moins inquiets, plus calmes » et n’ont pas observé de problème d’écrasement. Les truies ne sont désormais bloquées qu’une journée avant la mise bas et deux ou trois jours après, « le temps que les porcelets comprennent où est le coin chaud et où ils peuvent se mettre en sécurité ». Pendant cette phase test, d’autres bénéfices ont été relevés. « Les truies avaient meilleur appétit. Elles s’alimentaient plus rapidement, consommaient plus de soupe et sevraient des porcelets un peu plus lourds. » En case liberté les truies ont meilleur appétit De grandes fenêtres pour plus de lumière naturelle Pour sa nouvelle maternité, Jean-François Blanchet a voulu « quelque chose d’assez aéré ». D’abord, avec cette salle de 476 m2 au total, il a fait « grand » pour anticiper. « D’une part, la prolificité ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, nous sevrons 13 porcelets par portée. Demain, ce sera peut-être 14……

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