À huit sur 80 hectares, à la ferme de Trévero

Installés en 2019 sur une ancienne ferme laitière à Sérent (56), Régis Durand et Benjamin Frézel emploient aujourd’hui six salariés. Entre production, transformation, livraisons et ventes, le planning est serré.

Personnes dans une charette - Illustration À huit sur 80 hectares, à la ferme de Trévero
Simon, Régis, Clémence, Benjamin, Aurélia, Gautier, Sylvie et Mélanie recevront des visiteurs lors des rendez-vous bio, le 1er octobre.

Un salarié embauché par année depuis leur installation. C’est ce rythme soutenu qui a porté l’effectif à huit personnes, à temps complet. Rien de trop pour s’occuper des 45 hectares de cultures, essentiellement destinées à l’alimentation humaine (sarrasin, millet, petit épeautre, blé panifiable, lentille, colza, chanvre, cameline, seigle, pomme de terre…), et des trois élevages présents sur la ferme : une trentaine de jeunes bovins à l’engraissement, une douzaine de truies et un millier de pondeuses réparties dans quatre bâtiments mobiles. Toute la production est commercialisée en circuit court. « L’organisation du travail s’est faite au fil du temps », indique régis Durand. « Toutes les tâches essentielles sont maîtrisées par un binôme pour faire face aux absences ».Les salariés ont beaucoup de souplesse dans le travail Des salariés impliquésLa réunion hebdomadaire de 3 heures du lundi matin est incontournable. Tous y assistent. Le planning de la semaine, défini ensemble, est affiché sur tableau car l’emploi du temps peut varier. Si une bonne partie de la transformation est déléguée (viandes, farines), la production, les livraisons et les marchés sont assurés par l’équipe. « Les salariés travaillent, pour beaucoup, sur 4 jours dans la semaine. Le samedi, une personne est d’astreinte sur les élevages. Deux autres font le marché de Vannes, de 6 h à 15 h 30 ». Le dimanche, le travail autour des animaux est effectué par l’un des deux associés. « Les salariés ont beaucoup de souplesse dans le travail. Nous essayons de trouver des solutions pour les satisfaire ». Un moyen de fidéliser la main-d’œuvre. « Il faut qu’ils trouvent du sens, qu’ils adhèrent au système de production ». La formation est essentielle. « Nous les formons nous-mêmes ; nous voulons des salariés qui ne soient pas seulement des exécutants. Dans les premiers mois, ils tournent sur…

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