Mardi 24 septembre, à la Maison de l’agriculture de Plérin, la rencontre départementale Agriculture au féminin sera consacrée au sujet de la « charge mentale ». Marie-Christine Lecrubier, présidente du comité de pilotage du groupe, promet « une journée transformatrice » à travers des interventions et transmissions d’outils simples « pour apprendre à lâcher prise et combattre l’anxiété » pour retrouver une sérénité durable.Le danger de la surchargeRisques psychosociaux, stress, isolement, burn-out… Des problèmes dont on entend de plus en plus parler dans les médias, y compris concernant le monde agricole. « Sont-ils plus fréquents ou la parole s’est-elle simplement libérée davantage ? », interroge l’une des intervenantes, Marie-Laurent Dubreil, chargée de mission Relations humaines à la Chambre d’agriculture de Normandie. « Ce qui est sûr, tout le monde porte sa propre charge mentale en lien avec ses problématiques professionnelles et personnelles. Mais les agricultrices et agriculteurs ont la pression supplémentaire du chef d’entreprise qui doit joindre les deux bouts dans son activité », poursuit Edwige Guillon, ancienne salariée dans le commerce, installée à Trémuson depuis deux ans et demi et membre d’Agriculture au féminin 22. Marie-Laurent Dubreil pointe surtout le danger de la « surcharge mentale », quand les ressources d’une personne ne suffisent plus à gérer cette charge mentale.Des exercices quotidiens pour s’allégerDe février à août, pour la Chambre d’agriculture de Bretagne, Nelly Glochon, étudiante en Master 2 à l’Agrocampus Rennes – Angers, a mené une enquête sur la charge mentale dans 16 ateliers laitiers et avicoles en Bretagne. « 75 % des personnes rencontrées se sentent surchargées mentalement. » Les entretiens ont été analysés et les résultats seront présentés. « En volaille, on m’a beaucoup parlé du poids sociétal, de la pression sanitaire, de la conjoncture économique et de la rémunération. En filière laitière, l’équilibre familial semble…
Comment alléger sa charge mentale ?
Pour la journée Agriculture au féminin, des spécialistes partageront leur point de vue sur la question de la charge mentale. Les résultats d’une enquête auprès d’éleveurs bretons seront présentés.