Depuis juin 2024, le long du littoral Atlantique-Manche, des oiseaux de l’avifaune sauvage marine (goélands et fous de Bassan) ont été trouvés morts. Certains étaient porteurs du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP).Actuellement, ces contaminations observées dans la faune sauvage ne sont pas consécutives aux déplacements des oiseaux migrateurs. Ces cas IAHP confirmés dans la faune sauvage locale montrent que le virus de l’influenza aviaire circule désormais toute l’année avec un risque important de contaminer les élevages de volailles et les basses-cours. Par ailleurs, depuis août 2024, trois foyers d’influenza aviaire en élevage ont été confirmés en Bretagne. La contamination de ces trois foyers a très probablement pour origine un contact direct ou indirect avec la faune sauvage locale sédentaire.La zone va du Mont-Saint-Michel à la VendéeCompte tenu de cette circulation virale, les services de l’État ont décidé de mettre en place des mesures supplémentaires pour prévenir l’introduction du virus par la faune sauvage dans tous les élevages de volailles y compris les basses-cours des particuliers. Ces mesures spécifiques de prévention doivent s’appliquer sur une zone littorale continue large de 20 km, de la baie du Mont-Saint-Michel à la Vendée. Dans cette zone, les mesures de biosécurité imposées aux détenteurs de volailles correspondent à celles prévues lorsque le niveau de risque en matière d’influenza aviaire est classé « élevé ». La liste des communes situées en zone IAHP Atlantique-Manche et les mesures supplémentaires à appliquer sont détaillées dans les arrêtés préfectoraux de chaque département…
Création d’un périmètre de surveillance active contre le virus IAHP
Pour prévenir l’introduction du virus IAHP par l’avifaune sauvage locale dans les élevages de volailles et basses-cours, un périmètre de surveillance est créé sur une zone littorale large de 20 kilomètres, de la baie du Mont‑Saint-Michel à la Vendée.