Le Gaec La Devinière, sur une SAU de 201 ha, totalise 100 vêlages en race charolaise avec 3 bâtiments de poulets de Loué à côté. Actuellement salarié sur l’exploitation, Benjamin (28 ans) va s’installer au départ en retraite de son père cette année. À côté des 120 ha de prairies permanentes et des 16 ha de prairies temporaires, les productions végétales sont variées : maïs ensilage, luzerne, blé, colza, orge, maïs grain. Aller vers plus d’autonomie Grouper davantage les vêlages « La race charolaise est arrivée sur l’élevage en 1990 à l’arrêt des vaches laitières. Les bovins sont abrités dans trois bâtiments dont le dernier de 2 200 m2 date de 2010. Les vêlages sont orientés sur 2 périodes, en septembre – octobre et janvier – mars. L’âge au premier vêlage est de 33 mois », ont détaillé les éleveurs lors d’une porte ouverte Innov’Action en juin. Côté reproduction, les éleveurs ont recours à 24 % d’IA plus de la monte naturelle. Le choix des taureaux est dicté par des objectifs de morphologie pour obtenir un bon poids de carcasse. La croissance est aussi recherchée pour les jeunes bovins (JB). « Chaque année, le nombre d’animaux vendus est égal au nombre de veaux sevrés », expliquent les éleveurs. Benjamin Régner Nathalie Régner Daniel Régner Sur 3 ans, les vaches de réforme ont affiché 490 kg de carcasse et les JB, 440 kg de carcasse à 17,5 mois en moyenne. 25 femelles par an ont été vendues en broutardes et 28 génisses ont été gardées. Le taux de renouvellement est de 24 %, identique à la référence régionale. Idem pour le nombre de veaux vivants à 90 j/vache présente, à 88 %. L’IVV de 388 jours est inférieur à la référence régionale. Des mâles sont aussi vendus comme reproducteurs (environ 3/an)….
De la diversification autour de la Charolaise
La diversification des productions animales et végétales est de mise sur le Gaec La Devinière à Vion (72). Après avoir été salarié, Benjamin, le fils des deux associés Nathalie et Daniel Régner, s'installe cette année.