Des débats organisés entre acteurs des filières

Nouveauté, dans un contexte de crises des marchés bio, des rendez-vous pour débattre sur la construction des filières sont organisés au salon professionnel bio ‘La terre est notre métier’.

Les responsables professionnels du salon La Terre est notre métier devant des prairies. - Illustration Des débats organisés entre acteurs des filières
Les responsables ont détaillé le programme du salon bio le 11 septembre, sur la ferme de Mouille Pied à Cesson-Sévigné. | © Paysan Breton

Les filières bio sont actuellement chahutées. « Comment permettre aux producteurs de mieux vivre ces crises, de ne pas être la variable d’ajustement ? », se questionnent les responsables des réseaux bio. Ils ont la conviction que « la construction de filières solides repose sur une collaboration étroite entre tous les acteurs. »Avoir la main jusqu’à la vente « Cultiver une organisation de filière »C’est pourquoi ils proposent un nouvel espace d’échanges entre producteurs, transformateurs et distributeurs lors du salon ‘La terre est notre métier’. Baptisés ‘Les filières bio font salon’, quatre rendez-vous vont permettre aux différents acteurs de débattre « pour avancer collectivement » : le mercredi sur les grandes cultures (11 h – 12 h 30) et les circuits courts (15 h – 16 h 30), le jeudi sur la viande (11 h – 12 h 30) et le lait (15 h – 16 h 30).« Nous devons être mieux préparés, plus autonomes dans la création d’outils de mise en marché. Les agriculteurs doivent avoir la main jusqu’à la vente », déclare Fabien Tigeot, président de la Frab (Fédération régionale d’agriculture biologique). La Bretagne compte actuellement plus de 4 000 fermes en bio, un chiffre en légère hausse.« En lait bio, la construction a débuté il y a 10 ans, via la mise en place de structures telles que l’OP Lait bio Seine et Loire qui travaille avec des transformateurs et souhaiterait davantage approcher la distribution. Plutôt qu’une baisse des prix imposée aux éleveurs, notre stratégie est l’adéquation des volumes au marché par l’anticipation », précise Stéphane Rozé, vice-président de la Frab.En grandes cultures, les producteurs sont plus fortement touchés par la crise, avec des cours parfois divisés par deux entre 2022 et 2023. Des organisations existent telles que les ‘Greniers bio d’Armorique’ (45 producteurs), ‘De la terre…

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