Lionel Madec s’est installé en 2006 avec ses parents sur la ferme laitière familiale du Cloître-Saint-Thégonnec, son épouse Virginie l’a rejoint en 2010 pour ajouter un atelier de poules pondeuses plein air à leur activité. 538 000 L de lait sont désormais vendus grâce à un système autonome comprenant 109 ha ; 2 salariés viennent les épauler. La reprise de 20 ha en 2021 a consolidé un système déjà pâturant. Cette même année, « nous avions souscrit une MAE à 18 % de maïs. Il nous fallait passer de 23 à 16 ha ». Cette diminution du maïs été relativement simple à respecter, il restait tous les ans de l’ensilage en stock non consommé par le troupeau.Ne pas se priver de la 4e lactation, la meilleure Le Cedapa a formé les éleveurs sur la gestion de l’herbe ainsi que sur l’évaluation du stock sur pied. « Cette année, nous avons fermé le silo de fin avril à fin août. C’est appréciable de ne plus donner de maïs pendant plusieurs mois, il nous reste seulement la traite puis à faire sortir les vaches », explique le Finistérien lors d’une journée organisée par An Dour, la Chambre d’agriculture, le Cedapa et le Gab 29. Fermer son silo, « c’est aussi plus simple au niveau organisation pour se faire remplacer ».Garder des vaches en état« En moyenne sur le département du Finistère, les vaches sont renouvelées après 3 lactations. Quand on sait que les meilleures lactations sont les 3e et 4e, on se prive de ça », indique Isabelle Pailler, conseillère lait biologique et conventionnel à la Chambre d’agriculture. Un repère que l’élevage Madec a en tête, qui fait au moins durer pendant 5 lactations ses femelles en croisement 3 voies, « ce qui m’apporte de la rusticité et de la fertilité. Après…

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