Dossier technique

La Parthenaise trouve sa place en Bretagne

EARL Kerhervy, à Lanester (56) - Natif du berceau de la Parthenaise, Ghislain Aminot a la vocation de donner de la visibilité à cette race bouchère d’exception en Bretagne.

Agriculteurs dans une prairie avec des vaches Parthenaises - Illustration La Parthenaise trouve sa place en Bretagne
Ghislain Aminot est originaire des Deux-Sèvres. | © Paysan Breton

Ghislain Aminot est originaire des Deux-Sèvres, berceau de la Parthenaise. Installé depuis 2018 à Lanester (56), il s’est naturellement orienté vers l’élevage de cette race. « J’ai ramené 40 mères avec génisses de chez mes parents », raconte le jeune agriculteur. « C’étaient uniquement des vaches suitées de femelles. L’avantage, c’est que je savais qu’elles avaient toutes une bonne génétique. » Aujourd’hui, Ghislain Aminot fait vêler 55 vaches par an, atteignant ainsi « son rythme de croisière ». La SAU est de 110 ha sur lesquels sont cultivés du blé, du colza, du maïs et des légumes (haricots, carottes et épinards). La surface d’herbe représente 35 ha. Le Morbihannais d’adoption a décidé de regrouper les vêlages sur deux périodes. La première entre janvier et février et la seconde entre août et septembre. « Cela permet d’échelonner le travail sur l’année », explique l’éleveur. « En revanche, entre l’élevage, les cultures et les légumes, il n’y a jamais de temps mort. » L’objectif est de faire vêler les animaux à 2,5 ans. Les mâles reproducteurs restent 3 ans dans l’élevage. Des débouchés multiples La moitié de la viande produite est vendue en direct au magasin jouxtant la ferme. « Ça représente environ 14 vaches et 5 veaux par an », précise Ghislain Aminot. Le reste est vendu au cadran de Guerlesquin, à des bouchers et dans un magasin de producteurs situé dans la commune voisine de Brec’h. De plus, depuis 3 ans, l’agriculteur vend 5 à 10 génisses par an pour la reproduction. « J’ai aussi pour objectif de vendre un mâle par an à la station d’évaluation génétique des Deux-Sèvres. Cette année, j’en ai un qui a été retenu pour l’insémination. Ses paillettes seront disponibles à l’automne. C’est une vraie fierté et une reconnaissance de mon travail. » Une mère…

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