Dossier technique

Le Gaec Bellier sera en lice au Challenge national

Gaec Bellier à Rannée (35) + Le Gaec Bellier est un habitué des concours limousins notamment au Space. Cette année, l’élevage va participer au Challenge national avec plusieurs femelles.

Les éleveurs dans un pré avec leurs plus beaux animaux limousins - Illustration Le Gaec Bellier sera en lice au Challenge national
Céline et Benoît Bellier avec les femelles préparées pour les concours. | © Paysan Breton

« En 1989, mes parents se sont agrandis en reprenant une exploitation qui avait des Limousines. Ils ont décidé de garder cet atelier allaitant », explique Benoît Bellier qui s’est installé avec eux en Gaec en 2004. Avançant progressivement sur la génétique, ils ont décidé de participer à leur premier concours limousin en 1994, celui de la Foire de Rennes, auquel ils sont présents quasiment tous les ans depuis. Ils sont aussi fidèles au concours du Space depuis la fin des années 90, et au National limousin depuis 2019. Cette année, ils emmèneront plusieurs femelles au Challenge national du Space dont Panacotta et son veau Viennois, Tomate et Tempa. Dressage au sevrage Suite au départ en retraite des parents de Benoît, Céline Bellier, qui était aide-soignante, s’est installée en 2021 en Gaec avec son mari, reprenant une exploitation à 5 km du siège avec un bâtiment loué. C’est là qu’est réalisé l’engraissement des bovins. C’est aussi là que sont élevés les animaux pouvant potentiellement participer aux concours, qu’ils sont préparés. « Je les dresse au sevrage, ils sont brossés, attachés, promenés régulièrement… » Toute la famille est enthousiasmée par les concours. « Nous participons à celui de Pontivy notamment pour que nos trois garçons soient présents », précisent Benoît et Céline Bellier. Lot de génisses. Le troupeau limousin s’appuie sur 80 mères en système naisseur engraisseur et adhère à Eilyps et au herd-book. Côté objectifs de sélection, « nous avons bien progressé sur la facilité de vêlage (l’index du troupeau est de 101,5), la finesse d’os, l’épaisseur de dessus. Désormais, nous souhaitons remettre de la largeur de bassin et de la viande dans le bas de cuisse », détaillent les éleveurs. « Nous cherchons aussi à intégrer progressivement le gène sans cornes, présent actuellement dans 7 % du cheptel. Ce…

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