Le projet de filature se précise

La friche industrielle de Pleyber-Christ verra l’année prochaine s’ouvrir une nouvelle industrie, avec la création d’une filature.

Tim Muller et Xavier Denis aux côté d'élus - Illustration Le projet de filature se précise
Tim Muller, à gauche et Xavier Denis, à droite, en compagnie d’élus du territoire, ont présenté la future filature. | © Fanch Paranthoën - Patsan Breton FP

« Chaque jour, nous avançons, nous sommes au travail », lance en préambule Xavier Denis, président directeur général de Linfini, entreprise qui va lancer une filature sur le territoire. Le projet, dont les permis de construire vont être déposés fin octobre à début novembre, aboutira par la livraison du bâtiment et la mise en place des différentes machines en octobre 2025. L’État a accordé à l’entreprise une subvention de 2,2 millions d’€, composée de « 1,4 million d’€ via le programme France 2030, qui servira à financer les premiers emplois et pour les investissements dans les outils industriels, et 800 000 € du Fonds Vert pour réhabiliter la friche industrielle de Pleyber-Christ ». Le projet industriel ne consomme pas de terres agricoles Du fil, des toiles et des filets pour légumes La députée Sandrine Le Feur rappelle que le projet a démarré « en 2021. Plus de 2 000 ha de lin ont été semés cette année, c’est un accroissement de compétitivité pour nos agriculteurs. Aussi, réhabiliter une friche permet de ne pas toucher aux terres agricoles », salue-t-elle. Avec des procédés de fabrication à la pointe de la technologie, la future filature « reconnecte la Bretagne avec son histoire », souligne Xavier Denis. En croisière, l’usine embauchera 34 salariés et produira 900 t de bobine de fil. L’outil ne sera pas sur le créneau vestimentaire, « mais sur la filature à sec, c’est-à-dire sur la décoration et l’ameublement, ou sur des matériaux composites, en remplacement de la fibre de carbone ». Le fil de lin représentera 48 % de la production, la toile 30 %. Aussi et avec « du packing durable, des filets en lin seront proposés pour répondre aux besoins d’emballage de denrées comme les légumes ». Pour finir, les coproduits résiduels seront valorisés, « nous travaillons…

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