L’infrastructure de 1 500 m2 comprenant 900 m2 d’espaces de culture (6 compartiments de 150 m2 chacun) inaugurée la semaine dernière sur le site de Vegenov porte à 1 500 m2 la surface totale sous abri de l’institut de recherche basé à Saint-Pol-de-Léon (29), qui a investi avec le soutien de fonds européens, de la Région Bretagne et du Conseil départemental du Finistère près de 2,2 millions d’euros. Cet outil, avec ses 34 salariés, travaille sur 2 types d’expérimentation, à savoir « une aide aux sélectionneurs sur leurs nouvelles variétés et une évaluation des biostimulants et des produits de biocontrôle », résume Céline Hamon, directrice de la structure. Une cinquantaine d’espèces végétales sont ainsi observées, elles peuvent être de la famille des grandes cultures, des légumes, des fruits ou des cultures ornementales.Des biostimulants contre les stress hydriques Des alternatives aux molécules qui disparaissentFace à des solutions chimiques dont le recours tend à se réduire, Vegenov regarde l’effet de biostimulants sur le stress hydrique de tomates ou de laitues, en comparant des témoins à des sujets ayant reçu la solution biostimulante. Puis, « nous mesurons les surfaces foliaires, le nombre de fleurs émises par les plants de tomate, la masse et le volume des racines… », explique Marie Turner, directrice adjointe. Grâce à des marqueurs biochimiques, les chercheurs peuvent suivre et repérer la présence de ces biostimulants dans les plantes. Sur maïs, la station regarde la biodisponibilité du phosphore : l’élément est parfois en abondance dans le sol, « mais les plantes peuvent tout de même être en état de carence. Certains biostimulants sont capables, en agissant sur le pH et sur la microflore du sol, de le rendre disponible. » Dans les essais menés en biocontrôle, on peut citer l’effet « des phosphonates de potassium pour réduire la charge en…

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