Moissons décevantes et dégâts de gibier en hausse

La FDSEA 35 a organisé une conférence de presse le 9 septembre à la Chambre d’agriculture de Rennes, traitant de plusieurs thèmes d’actualité : moissons, sangliers, sanitaire, loi agricole…

Les responsables dans les locaux de la Chambre d'agriculture - Illustration Moissons décevantes  et dégâts de gibier en hausse
Cédric Henry, président de la FDSEA 35, et Élise Saulnier, secrétaire générale adjointe, lundi à Rennes. | © Paysan Breton

Cédric Henry, président de la FDSEA 35, et Élise Saulnier, secrétaire générale adjointe du syndicat, sont revenus sur les moissons « décevantes » de cet été. La météo pluvieuse de 2024 a entraîné des emblavements moindres et trop d’humidité pendant la floraison. « Les rendements en Ille-et-Vilaine sont globalement en chute de 20 % voire 30 % sur certaines parcelles. » Et la qualité, aussi bien en taux de protéine que de poids spécifique, n’est pas au rendez-vous. Les rendements de céréales en chute de 20 % en Ille-et-Vilaine Triple peine, « dans un contexte de récolte mondiale plutôt bonne, les prix sont en baisse. » Et pour ‘détendre’ le prix de la paille localement, la FDSEA 35 a organisé un approvisionnement en faisant venir des camions d’autres départements. Des fourrages en quantité Du côté des fourrages, l’herbe est restée bien présente. Les maïs vont être ensilés avec au moins 3 semaines de retard cette année, « mais la quantité devrait être au rendez-vous si la météo permet des récoltes dans de bonnes conditions. » Si globalement les cours des produits agricoles se portent bien, « les charges demeurent élevées », font remarquer les agriculteurs. Autre sujet, Cédric Henry et Élise Saulnier évoquent les difficultés liées à la surpopulation de sangliers. « Les éleveurs les plus touchés sont aujourd’hui complètement démunis. » Les prélèvements par les chasseurs augmentent (6 000 en 2023 contre 2 000 il y a quelques années), mais ils ne suffisent pas au regard des dégâts. « En 2023, plus de 300 ha ont été détruits pour 400 000 € d’indemnisations. » Ces chiffres sont largement sous-estimés car de nombreux agriculteurs ne font pas de déclaration de dégâts (complexité des dossiers…). « Nous souhaitons que des pistes comme la stérilisation ou le piégeage soit envisagées. » Des…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article